Je comptais regarder l'intégrale dans l'ordre mais Hypérion me refile des trucs tellement bizarres que Perfect Blue est passé à la trappe...
Bon, après, c'est pas très grave, je suis sûr que je peux affirmer qu'on retrouve ici les défauts du premier sans avoir beaucoup de chance de me tromper...
Histoire de la vie d'une actrice qui passa sa vie à la recherche d'un type croisé dix secondes dans sa jeunesse, le réalisateur mélange réalité et fiction pour son plus grand plaisir et pour l'ennui du spectateur qui, hélas ne voit rien à sauver derrière l'esbroufe et les effets faciles... Lourdes comparaisons poétiques avec la lune dont les nippons semblent si friands, répétitions jusqu'à écoeurement, morale en papier mâché, tout est bien en place, délectons-nous !
Je ne pensais franchement pas pouvoir m'emmerder devant un dessin animé d'une heure vingt, comme quoi... Mais si Kon n'a rien à raconter, il n'est pas obligé d'en faire un film.
Si les décors sont vraiment réussis, les personnages ont un dessin un peu en-deça et l'animation pêche souvent. Avec ça, les Laurel et Hardy qui accompagnent le récit sont plus souvent lourds qu'autre chose, c'était bien la peine... Rajoutons une musique qui oscille entre le bon et le grotesque et vous comprendrez pourquoi je reste, au mieux, mitigé sur ce salmigondis peu ragoûtant qui cache soigneusement ses deux ou trois jolies idées de façon à être absolument certain de les gâcher.
Bon, je vais essayer Paprika tout à l'heure, tout de même, en espérant qu'il y aura quelque chose derrière l'emballage cette fois-ci, et aussi que Hypérion n'aura pas choisi une version défectueuse...