Merci à Raf43 qui m’a encore fait découvrir un film mignon, très sympa, à connotation écologique, à coté duquel je serais passé si je m’en étais tenu aux critiques et aux notations. Au travers d’un petit drame familial se vit, sur 3 époques présentées en séquences alternées, l’apprentissage, l’évolution et la vocation d’une femme pour la défense d’une baie australienne, et par delà pour la préservation de la vie sur notre pauvre planète.
Même cantonnée à une seule personne ou d’une seule association, cette lutte dérisoire peut paraitre symbolique, mais le message initiateur du film encourage à ce que chacun, à son échelle, en accumulant le bon comportement, peut en effet parvenir à sauver la Terre.
Bon, maintenant, pourquoi je reste sur ma faim, avec juste une sensation de bon petit film, c’est sans doute à cause du manque de profondeur, de contact avec la réalité, comme un film un peu naïf, un manque de drame peut-être, de pessimisme final sans doute, qui eût beaucoup plus marqué les esprits. Car ici on parle bien de drame, de catastrophe, de terrifiant suicide planétaire, de l’annihilation de plus de la moitié de la vie sur Terre en moins de 50 ans. Et pourtant on reste cantonné à l’histoire des premières luttes gentillettes pour la création de zones côtières protégées, d’un drame familial qui semble exiger de l’atermoiement et d’une mignonne histoire d’amitié avec un labre qui, pour le coup, fait penser à une semi-mièvrerie à la Disney. J’ai donc passé un bon moment sans pour autant réussir à le prendre au sérieux.
Rien à dire sur les actrices, convaincantes, Eric Bana aussi, comme d’hab. Un film somme toute sympa, où le divertissement est au rendez-vous, avec un message d’alerte des plus fondamentaux, à mon sens, en notre époque agonisante, tout en restant dans la gentillesse bon enfant.