Du lourd, dans tous les sens du terme.
Du lourd, dans tous les sens du terme.
Un traitement clinquant et kitsh poussé dans ses ultimes retranchements parce qu'il est le sujet même du film : le porno et Hollywood en 1984, à quoi s'attendre d'autre ?
Un jeu malin sur la médiocrité de nos fantasmes et les illusions du voyeur : celui qui épie au cinéma verra toujours de l'extraordinaire, le Graal du voyeur : sexe et meurtre. En cela, De Palma montre crûment ce qu'Hitchcock suggérait.
Tout est grotesque dans le film, l’assume et joue avec : le sexe est celui des peep shows, le meurtre à la perceuse méga phallique celui des séries z… même le jeu des acteurs est mauvais (mais pour ça, j’ai un peu plus de mal à savoir si c’est volontaire ou non).
Comme toujours, De Palma nous gratifie de scènes majeures, d’une fluidité impeccable et affine sa réflexion sur le rapport à l’image et au réel.