BOKEH: Disponible sur Netflix. A voir.

Pour être parfaitement honnête, avant de me perdre dans les innombrables catégories Netflix, je n'avais jamais entendu parler de ce film qui semblerait-il est donc sorti directement en VOD en Juin. Quant au réalisateur (Geoffrey Orthwein), même combat. Même si je suis sûr qu'il est connu des amateurs de ciné indépendant. Pour ma part, j'ai dû rechercher son nom plusieurs fois sur Google pour cette critique. Et vérifier l'orthographe autant de fois.

Ne sachant à quoi m'attendre - car encore vierge de toute promo et bandes-annonces tapageuses - c'est plutôt une bonne surprise (j'avais écrit "agréable" mais au final, j'ai préféré éditer. C'était un poil trop enthousiaste).

L'histoire en moins de 140 caractères ? Un couple de jeunes américains en voyage en Islande se retrouve de façon inexpliquée, seuls avec leurs questions. Et leur vie à continuer.

Pour les fans de The Leftovers, la comparaison s'arrête là. Puisqu'à aucun moment les scénaristes ne prendront le temps et la peine de fournir des éléments de réponse quant à la disparition des autres. Le film s'intéresse aux réactions du couple livré à lui-même et devant faire face à une indescriptible solitude malgré une liberté absolue.

Les quelques lenteurs et plans "instagrameurs hipsters" n'empêchent pas le film d'être vu. Certains l'apprécieront, d'autres détesteront. Preuve en est, les commentaires sur IMDB (à lire après avoir vu le film).