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[...]Question du couple sur la durée, des fantasmes liés aux frustrations masculines ou féminines et leurs dérives hypocrite ou encore idée du parent comme non plus un maître de maison mais un élément à la fois fondateur et destructeur du cocon familial, Bon à tirer fourmille de moments candides où un regard, une main sur un sein ou une érection matinale ont plus de sens que 3 lignes de dialogue dans le dernier Ozon. C'est sur cet équilibre judicieux, qui vogue entre trash et émotion pure, que se fonde la vraie réussite d'un film que l'on ne saurait catégoriser. Un peu comme si Clara Morgane tombait amoureuse de Jerry Seinfeld sans redemander de troisième fournée.
ThePonyRemark
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le 10 juin 2011

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