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Ashes to ashes
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Enter the Void par ThePonyRemark
[...]Là où le bât blesse, c'est que Enter The Void dure près de 2h30. Et d'apparaitre alors, au fil des minutes, au fil des aller-retours de l'âme du protagoniste principal, au grè d'une histoire qui au final n'avance que peu ou prou et d'un impact émotionnel qui va decrescendo, les prémices de tous les défauts inhérents au metteur en scène incapable d'assoir une vraie narration à une thématique qui se veut au final simple et universelle: l'amour. L'amour façon Noé, avec son lot de sang, de cocards et de sperme. Les obsessions refont alors surface et le spectateur n'est alors plus choqué par une scène particulièrement violente ou les nombreux coïts qui parsèment le métrage, mais par des moments embarrassants voire puérils venant d'un réalisateur qu'on pouvait attendre sur l'autel de la maturité. Là où il aurait gagné à compresser son ambition dans l'impact énorme de sa mise en scène, Noé ne fait qu'étirer le temps sur un ligne rouge qui perd au fil des minutes une audience pourtant acquise.[...]
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Écrit par
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le 15 juin 2011
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