Gentillet

J'aime le cinéma de Jean Becker. Moult. A part peut-être Tendre Voyou, je n'ai pas souvenir d'avoir jamais été franchement déçu par un de ses films et... ce film là non plus ne m'a pas franchement déçu. Mais un chouia quand même.

Donc, presque tout se passe dans la même chambre lors du rétablissement du personnage principal, c'est le fil rouge du film avec quelques petites intrigues et petits suspense qui s'entremêlent, dans un film au final bien court. Il y a quelques bonnes répliques, quelques personnages plus ou moins hauts en couleurs dont certains parviennent à devenir attachants, Lanvin nous fait son éternel personnage de dur/connard sur les bords au cœur tendre, on jouera au trombinoscope lors de petites apparitions de célébrités venues payer leurs impôts "Ah tiens le voilà lui !"... mais... voilà.

Petit 3615 ma vie, je n'ai passé qu'une nuit à l'hôpital dans ma vie. Alors au crédit du film, j'imagine que des patients en long séjour reconnaitront certaines réalités, de même que les soignants qui eux aussi verront beaucoup de réalités de l'hôpital dans leurs rapports avec les patients. Mais le concept même du film, une comédie se passant à 90% dans la même chambre avec un patient voyant défiler amis, connaissances et soignants, ne permettait sans doute pas de faire franchement inoubliable quelque soit le réalisateur aux manettes.

Franchement, ça se laisse voir hein. Mais voilà c'est... simplement sympa, ni plus ni moins. Pardonnez le fait que je fasse court, mais à film anecdotique, critique anecdotique.