Boulevard des passions par Maqroll
Difficile de se passionner pour ce boulevard des passions ! Joan Crawford essaie désespérément mais vainement de sauver un personnage improbable, victime d’un démoniaque Sydney Greenstreet, plus machiavélique que jamais. Le reste de la distribution est médiocre, notamment Zachary Scott et David Brian, dont on se demande bien comment l’héroïne parvient à en tomber successivement amoureuse tellement ils manquent tous deux de charisme. Le scénario est confus et se termine sur une happy end bâclée et grotesque. Quant à la mise en scène de Curtiz, elle est académique, sans plus.