Film néo zélandais de Taika Waititi, Boy nous raconte l’histoire d’un garçon de la campagne profonde dont le looser de père revient après une longue absence.
Tout comme les bêtes du sud sauvages, Boy exploite l’imagination de l’enfant, de son environnement et de ses aventures, pour nous faire découvrir une réalité beaucoup moins belle que l’inventivité infantile. Sauf que le personnage principal de ce film crée beaucoup. Vous serez par ailleurs assez proche de certains jeux qu’il a, malgré la différence d’époque et de références qui peuvent exister. Les thèmes de l’enfance/adolescence évoqués restent cependant classiques mais très bien adaptés.
Au delà des enfants, c’est surtout une Nouvelle Zélande complètement inconnue qui est présentée. Un coin paumé au milieu de nul par, où la misère et les rêves de villes se côtoient avec les paysages spectaculaires, gigantesques et imposants. Car à défaut de bénéficier d’une vraie ville et d’une grande maison, les enfants peuvent compter sur la nature pour vivre leurs aventures. La misère locale est bien camouflée, contrairement aux désastres de certains des locaux.
Si il y a principalement deux enfants dans cette histoire, c’est surtout Boy que l’on suit et qui nous parle. Tous les enfants ont une telle aisance devant la caméra, que l’on s’immerge immédiatement dans ce monde et ce qu’il offre. Seul les adultes gâcheront votre séance. Pas qu’ils jouent mal puisqu’ils sont consternant de vérités, non c’est juste leurs personnages qui pourrissent ce monde, et vous feront endurer de longues périodes gênantes et parfois inutiles.
Boy est un de ces films où l’enfant est roi, son monde est une déformation rêveuse et ses actions un jeux captivant d’imagination.