Une interprétation qui mérite plus que des éloges de Hilary Swank (sorte de petite sœur de Matt Damon, si l'on veut !), une Chloe Sevigny terriblement magnétique (ce qui est essentiel pour que l'histoire d'amour paradoxale contée par "Boys don't Cry" soit crédible et que le film fonctionne), une réalisation qui se tient à (la juste) distance de cette Amérique white trash pour le moins effrayante qu'elle décrit, et l'on pense tenir l'un des grands films de l'année. Las ! L'horreur insoutenable dans laquelle bascule la dernière partie écœure par trop pour que l'on ne sorte pas de la salle avec de sérieuses réserves. [Critique écrite en 2000]