Chuck Norris peut taguer le mur du son.

Troisième et dernier opus de la trilogie guerrière produit et distribué par les cousins Yoram Globus et Menahem Golan via The Cannon Group, réalisé par le cinéaste Aaron Norris consacrée au colonel des Forces Spéciales américaines, James Braddock, interprété par l'ancien multiple champion du monde de karaté, le missionnaire Chuck Norris (La Fureur du dragon, Expendables 2 : Unité spéciale) également coscénariste avec James Bruner. Le réalisateur Aaron Norris (Platoon Leader, Delta Force 2 : The Colombian Connection), petit frère de Chuck, lui-même ancien vétéran de la guerre du Viêt Nam aux côtés de son frère Wieland, qui fut tué au combat. Le petit Norris fait son baptême du feu à la réalisation avec ce dernier épisode vietnamien, qui se contentait jusque-là de diriger la deuxième équipe et va poursuivre une riche collaboration fertile en navets avec son frérot karatéka, Sidekicks, Top Dog ou encore L'Esprit de la forêt.
Douze ans après la chute de Saigon, le Colonel James Braddock reprend du service pour libérer sa femme et son fils retenus prisonniers au Vietnam.
Dans le rôle de l’abominable Général Quoc qui ne peut pas dire une phrase sans employer le nom Braddock, Aki Aleong (L'adieu au roi, La Vengeance sous la peau) complète le casting avec Roland Harrah III, Miki Kim, Yehuda Efroni (Delta Force, American Ninja 3), Jack Rader (Le blob, Alerte !), Ron Barker et dans une petite apparition Keith David (The Thing, Le transporteur II).

Braddock ! Je vous préviens, faites attention où vous mettez les pieds !

Je mets les pieds où je veux, Little John et c'est souvent dans la GUEULE !

Avril 1975... A la chute de Saïgon, le colonel Braddock fuit le Vietnam, après que Lin, sa femme, ait disparu dans un incendie... Douze ans après, Braddock est contacté par le révérend Polanski, missionnaire à Saïgon, qui s'occupe d'un orphelinat d'enfants eurasiens à Saïgon. Celui-ci l'informe que Lin est vivante, et qu'il est père d'un petit garçon prénommé Van. Faisant fi de l'interdiction de la CIA, Braddock, dans un premier temps sceptique, se rend incognito au Vietnam où il retrouve sa famille. Hélas, au moment de quitter les lieux, les soldats de l'infâme général Quoc font irruption, mitraillettes en main. Lin est assassinée…

Où est Braddock, Où est Braddock !

Après les sauvetages des compatriotes américains, Portés Disparus, restaient prisonnier des vilains Viêt-Congs dans différents camps de travail dans les deux premiers chapitres, Chuck Norris donne la place de réal à son petit frère Aaron dans un chapitre ou cette fois Braddock recherche sa famille vietnamienne sans prendre en compte la chronologie guerrière des épisodes précédents. Sous fond d'histoire d'orphelins Amérasiens resté au Viêt Nam, pour les emmener aussi jusqu'à la terre promise. Ce Braddock, Portés Disparus 3 n'est rien d'autre qu'un film de propagande avec un G.I.Chuck, qui vient faire sa loi sur les terres vietnamiennes qu'il connaît maintenant comme sa poche ! Bien que cet ultime épisode soit le moins réussi, il est à contrario le plus mémorable de par ses punchlines d'acier que le Roi du bourre-pif des eighties en mode autisme récite entre chaque confrontation avec les vilains Niakoués.

Y a 90 kilomètres jusqu'à la frontière.
Vous n'allez pas demander à ses enfants de faire 90 kilomètres à pied !

Je ne demande rien à personne, révérend ! Mais à pied ou à genoux,
on va les faire !