Après un bref échange cordial entre les deux capitaines, l'arbitre lance le match.
Première incursion de ces salopards d'Anglais dans le camp écossais après cinq minutes d'observation.
Et que je t'éventrape, que je t'éviscérise, que je t'aplatisse ta sale gueule de scotish, et que je te démembrise, que je te transperce de mille flèches, que je t'écrabouille, que je t'énucléise, que je te fracassscinde ta sale tronche de tatoué, que je te piétinacre et t'enfonce dans la boue et que je te marabouille la face jusqu'à plus te reconnaitre.
Intervention de l’arbitre. Remontrance pour antijeu.
Temps mort. Musique irlandaise.
Reprise. Dix minutes à se jauger et les Ecossais envahissent le terrain de ces pleutres d'Anglais de mes deux non sans avoir annoncé la couleur par un haka hautement fessu.
Essai transformé !
7 - 0
Le temps que les Anglais reprennent leurs esprits, ces Diables rouges d'Ecossais leur tombent sur le paletot. Et que je t'empale, que je que je te découpe, que je t'embroche ta trombine d'empaffé, que je t'encorne par le travers, que je te dévisse le tronc, que je t'écorchète et te vide comme un poulet, que je te brise et contre-brise, que je t'étripète, que je t'explose la caboche et t'arrache ta sale langue de vipère.
Mi-temps ! Les deux équipes rentrent aux vestiaires sur un score à égalité de morts et de blessés.
Reprise.
Le capitaine anglais met en pratique sa stratégie longuement préparée en secret : profiter du surnombre. Ses hommes se mettent en ligne face à l'équipe adverse. Et on fonce tête baissée.
Ecossais et Irlandais venus en renfort font de même. C'est reparti !
Et que je te déboyautise, que je te décapite la tête et les pieds, que je te rompe et te fracasse, que je te déchire par le milieu, que je te lézarde et t'embiboche, que je t'entrouvre et te hache, que je te taille et te sectionne, que je t'écrase et t'embourbise, que je t'entourbe et t'efface.
Intervention de l'arbitre. Jeu violent. Carton jaune. Appel des soigneurs.
Musique écossaise. Petits encouragements de la reine.
Reprise.
Piqués au vif, les Ecossais repartent de plus belle. Gare aux fesses anglaises.
Et que je t'enfonce, et que je te bloque et que je t'enthoraxe, et que je te t'équarrit, et que je te pisse à la raie, et que je te déchiquète, et que je te scaribile, et que je t'entrépane, et que je t'emparouste, et que je t'ébourgeonne, et que je t'encastrise, et que je t'empute et te rogne, et que je te dépèce jusqu'à l'anéantissement.
Intervention de l'arbitre. Geste interdit. Essai de pénalité !
Wallace, le capitaine Ecossais s'avance pour se faire justice.
Mais il est fait prisonnier par ces traitres d'Anglais !
Jeu illégal ! Sifflement du public écossais. Applaudissement dans les tribunes de sa Majesté.
Wallace est entravé, enchainé, écrasé, scribouillé, humilié, conjurié et finalement écartelé !
Mais un cri lui échappe, qui résonne dans le stade (et encore aujourd'hui dans les mémoires) : Freedom !
7 partout, boyaux au centre.
5/10