J'ai eu la gorge serrée pendant de nombreuses années après chacune des visions du "Freedom" de Braveheart, c'est un truc que j'ai souvent lancé en fond aussi, probablement l'un de mes films de rangement de chambre préféré.
J'suis dans une période "lancement de grands classiques personnels", probablement parce que j'arrive plus à me divertir avec une série, donc soit.
Bon déjà le casting écossais est assez dingue, tout le monde est au diapason, chaque visage a été parfaitement sélectionné, Mel Gibson semble en avoir saisi la mesure et l'exploite judicieusement en compagnie de son comparse Horner, qui conçoit ainsi certainement la plus belle composition de sa vie, voir probablement de l'histoire du cinéma.
Young Wallace, Young Murron, gros plans visages, petits ralentis, sonate au clair de cornemuse, ça fonctionne au poil.
Ensuite Gibson l'acteur arrive, un peu trop beau, les yeux un peu trop bleus, mais Catherine McCormack soutient la descente, mon dieu qu'elle est belle, tout le monde l'a bien compris, Wallace, Murron, gros plans visages, petits ralentis, sonate au clair de flûte, ça fonctionne encore au poil.
Bref 90 minutes impeccable jusqu'à la fin de Stirling, avant une grosse heure un peu moins émotive et trépidante, Robert the Bruce, Sophie Marceau, ça fonctionne beaucoup moins, avec le recul la gorge est moins nouée, mais globalement, trop de passion a été transmis au projet pour ne pas reconnaitre son envergure.
Très jolie travail commun.