Mel Gibson s'attelle pour sa deuxième mise en scène, à une fresque moyenâgeuse à gros budget. Jouant la carte du réalisme et de la véracité, il nous offre une oeuvre violente et sauvage possédant un souffle épique incontestable. Illuminée par la présence de Sophie Marceau, cette épopée tragique qui conjuge les qualités du cinéma d'aventures à une réflexion sur le pouvoir, la trahison et l'héroïsme, est l'une des plus belles ode à la liberté que le cinéma nous ait données.
Clin D'œil :
A l’origine Mel Gibson avait fait appel au réalisateur Terry Gilliam pour diriger le film Braveheart, mais ce dernier ayant décliné la proposition, l’acteur a donc décidé de le réaliser lui-même. Et on peut dire que l’adage : ‘’On est jamais mieux servi que par soin même’’ prend ici, tout son sens. En effet, le film a remporté pas moins de 5 Oscars lors de la 68e cérémonie en 1996, dont ceux du Meilleur film et du Meilleur réalisateur. Pas mal pour une deuxième réalisation après « L’homme sans visage » en 1993.