Petit thriller canadien avec quelques touches dramatiques au modeste budget de 5 millions de dollars réalisé par l'ancien cascadeur Lin Oeding dans sa première réalisation. Braven est écrit par Thomas Pa'a Sibbett & Mike Nilon, l'histoire met en vedette la famille Braven face à des narcotrafiquants. Un dirigeant d'exploitation de scierie, Joe Braven, se rend à son chalet avec son père et sa fille, dans l'espoir d'une journée tranquille. Au lieu de cela, ils doivent faire face à des trafiquants impitoyables venus récupérer un chargement de drogue. Ceux-ci découvrent que Joe est un redoutable chasseur qui connaît bien la montagne. Il est prêt à mener un combat sans merci pour survivre et défendre sa famille.
Au casting musclé, le souverain de sang-mêlé Jason Momoa (Du plomb dans la tête, Aquaman) qui retrouve Steven Lang (Le Sixième Sens, Mortal Engines) après le Conan de 2011, ils sont confronté au Bad Guy, Garret Dillahunt (No Country for Old Men, Les Veuves). Sans oublier la charmante Jill Wagner (Splinter), Brendan Fletcher (Freddy contre Jason, The Revenant), Sala Baker (Le Seigneur des anneaux, Parker) et Zahn McClarnon.
Ton père est encore là…
Le long de la frontière canadienne, des passeurs surpris par les conditions climatiques sont contraints d'abandonner leur cargaison de cocaïne dans un relais de chasse désert. Lorsque Joe Braven découvre par hasard la marchandise, il est déjà trop tard pour demander de l'aide. Les trafiquants sont déterminés à ne laisser aucun témoin. Mais Joe est un homme plein de ressources qui connaît la montagne mieux que quiconque...
Fais ce qu'ils veulent, Joe !
Malgré une interprétation musclée, je n'ai pas apprécié plus que cela cette petite série B surtout avec l'histoire du père sénile et la relation difficile Père & fils. Braven repose bien sûr et seulement sur les épaules musclées de Momoa et dès l'arrivée au chalet familial ça enchaine les scènes d'actions efficaces mais maintes fois vues dans tout bon actionner de montagnes enneigées. Cette première réalisation du coordinateur de cascades Oeding demeure plus ou moins satisfaisante, un simple divertissement d'une soirée.
J'dois avouer que t'es un dur à cuire !