Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps pour regarder ce petit bijou? Je peux même répondre à cette question qui d'habitude se veut rhétorique: parce que j'en avais une idée préconçue. D'après les diverses images que j'avais vu ici et là sur l'Internet je m'attendais à voir un groupe d'ados populaires et leur aventures à la cafétéria, étant "cools" et populaires. Un gros cliché quoi.

Eh bien j'avais complètement tort. Et pourtant des clichés il y en a des tonnes dans ce film, mais ils sont vraiment bien amenés et aussitôt détournés et mi à mal par ce qui se cache bien souvent derrière les apparences.
Déjà j'ai été surpris par l'élément de temps du film (je savais pas comment tourner ça autrement?). Il ne se déroule pas sur plusieurs jours, mais sur à peine une partie d'une journée, le temps d'une colle à laquelle des élèves ont été "invités" à participer.

Ces élèves donc, sont cinq et chacun représente à lui seul un bon gros cliché que tout le monde connait et qui sont quasi intemporels. Là où tout autre film se serait vautré (et il y en a des dizaines dans le paysage cinématographique du genre), Breakfast Club sait aller au delà et gratte plus loin que la surface, montrant qu'il y a autre chose sous ce ados que ce qu'ils veulent montrer ou ce pourquoi ils ont été façonnés par les figures adultes. Et même si certains retournements scénaristiques ne sont pas spécialement nouveaux dans le cinéma d'aujourd'hui, ils devaient certainement l'être pour l'époque, époque à lequelle ce film devait sans doute être l'un des premiers "ado-movies". Le premier et sans doute le meilleur.

Une heure et demie de jubilation sot-elle visuelle ou auditive, car la bande originale est truffée de petits bijoux musicaux de l'époque. A voir absolument, par tous. C'est un message à tous ceux que "j'éclaire" sur SensCritique (ou même ceux qui passent sur ma critique, même si elle n'est pas aussi bien que d'autres) et qui ne l'auraient pas encore vu: arrêtez tout et voyez-le. Now!
Bing
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le 14 oct. 2011

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Bing

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