Nanard pathétique
Au début on peut se laisser capter par le spitch; la quête de la jeunesse éternelle promis par une scientifique arriviste qui propose des résultats étonnants de manière officieuse à de riches...
Par
le 11 févr. 2021
1 j'aime
⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.
Breeder est un navet intégral, rien à sauver, rien. En dépit d'une de ses son affiche, ridicule de balourdise (un clin d'oeil des plus subtils à un autre chef d'oeuvre...) j'étais curieux de voir le film, car si je me tiens à l'écart des pelloches sordides/dégueulasses, en revanche je suis assez client des survival, et le film est vendu notamment comme tel, alors ok, j'étais prêt à encaisser une expérience un peu difficile comme celle proposée dans Martyrs qui s'il est très sombre n'en demeure pas moins un bon film (mais que je ne reverrai pas). J'étais prévenu par les critiques étrangères (je n'en ai pas encore trouvé en français), Breeder serait donc un film sombre, difficile car d'une rare violence blablabla.
Bon alors en fait déjà, non, là-dessus vous pouvez être tranquille, pas de risque de traumatisme à l'horizon, c'est très soft. Tant mieux, j'avais des appréhensions à ce sujet et je m'étais mis d'accord sur le fait d'arrêter le film s'il sombrait dans le sordide.
En fait le réalisateur semble avoir, comme un écolier studieux, assimilé les codes du genre de film où l'on séquestre, torture et autres joyeusetés, ce qui déjà en soi dénote une démarche particulière, voire putassière, mais...ok. Le problème est que l'histoire n'a rien de de bien original, l'intrigue ne tient pas debout, les acteurs sont mauvais (ça je ne le dis pas souvent mais là, vraiment, les gars, vous êtes mauvais), les scènes d'action... ben c'est les acteurs quoi, y'a pas de cascadeurs, donc on voit que ça fait semblant, le doublage est une purge, la réalisation d'une grande platitude, le récit et le rythme qui en découle sont complètement artificiels (évidemment, puisque ça ne raconte rien...).
Et... et évidemment tout cela contraste avec les prétentions du cinéaste et de son film.
Et ce contraste voyez-vous, ce contraste entre nullité et prétention, s'il est porté par assez de moyen pour que le film fasse assez pro, ce contraste c'est la vibe de l'authentique navet. Vous voyez l'équation? Prétention+médiocrité sur assez de moyen: le navet. L'authentique navet.
Un genre finalement assez rarement proposé pour qu'on s'y intéresse, pour en rire.
Mais cela dit, je ne vous conseille pas de regarder Breeder, qui est surtout un film médiocre.
Créée
le 2 févr. 2021
Critique lue 1.4K fois
1 j'aime
D'autres avis sur Breeder
Au début on peut se laisser capter par le spitch; la quête de la jeunesse éternelle promis par une scientifique arriviste qui propose des résultats étonnants de manière officieuse à de riches...
Par
le 11 févr. 2021
1 j'aime
Breeder est un navet intégral, rien à sauver, rien. En dépit d'une de ses son affiche, ridicule de balourdise (un clin d'oeil des plus subtils à un autre chef d'oeuvre...) j'étais curieux de voir le...
le 2 févr. 2021
1 j'aime
Pendant un moment, j'ai vraiment essayé de trouver des qualités à ce filmSigne Egholm Olsen est une actrice que j'aimais beaucoup dans #Borgen, pour son rôle de leader du parti écologiste au...
le 16 avr. 2023
Du même critique
Ca fait 2 fois que je me fais avoir par ce petit logo discret en bas de l'affiche: Disney.Ca va finir par devenir un label aussi rédhibitoire que "film français".Mais vu les critiques...
le 26 oct. 2022
24 j'aime
17
Edit post visionnage 9° épisode. Tout compte fait? 3 excellents premiers épisodes, une mise en place rigoureuse, une histoire qui s'annonce captivante, une intrigue des plus mystérieuse, un rythme...
le 14 janv. 2022
21 j'aime
2
Sans son budget et la maitrise formelle dont il bénéficie, ICAL ne serait qu'une série z de feminisploitation bien loufoque tant son scénario est invraisemblable et sa psychologie outrancière,...
le 22 févr. 2021
17 j'aime
3