Troisième long-métrage de Clint Eastwood, “Breezy” s’inscrit dans la même veine que “Harold et Maude” d’Hal Ashby sorti deux ans plus tôt. A part un petit caméo et la présence de l’affiche de son précédent film, le réalisateur ne porte cette fois pas la casquette de comédien. L’histoire décrit la rencontre entre une jeune hippie mineure et sans attache avec un agent immobilier quinquagénaire et divorcé. Alors que tout les oppose, les sentiments se lient et leur histoire d’amour devra affronter les a priori sociaux de leur entourage. Ce drame méconnu nous touche par sa frivolité et sa sincérité. Sous les airs musicaux du compositeur Michel Legrand, Eastwood aborde un sujet tabou dans une retenue suffisante pour ne jamais choquer en mettant en avant le romantisme d’une relation.