15 ans après le premier Bridget Jones, nous retrouvons notre Bridget, plus âgée, plus posée mais pas trop trop - une Bridget sans chute ou sans gaffe n'aurait pas été une vraie Bridget.
Elle est dans son si charmant appartement de Londres à souffler sa 43ième bougie et dresser un nouveau bilan de sa vie. Célibataire à nouveau, sans enfant.
Un job qui lui plaît, les ex-hommes de sa vie amoureuse... ses considérations sur sa vie actuelle...
On retrouve notre Marc Darcy un peu grisonnant mais tellement charmant. Hugh Grant a pris le large et l'on accueille l'arrivée de Patrick Dempsey au casting.
Je suis allée voir ce troisième volet entre autres parce que j'ai vu l'interview de Renée Zellweger par Charlotte Bouteloup sur Télématin il y a peu et qu'elle m'a fait l'effet d'une femme très rafraîchissante, honnête avec une voix de poupée si adorable. Cela faisait des mois qu'on nous proposait des bandes-annonces de ce film, j'étais mitigée car le 2 m'avait paru assez lourd, alors un troisième film, j'avais quelques réserves... surtout sans Hugh Grant campant l'éternel dragueur Daniel Cleaver...
Quelle ne fut pas ma grande surprise en allant voir ce film pour lequel j'avais un seul but "passer un bon moment en espérant ne pas m'endormir devant". L'interview sus-citée m'avait confortée dans mon choix.
Eh bien, croyez-le ou non, c'est un très bon film, plein de bons sentiments, de personnes positives, d'humains qui déclinent avec brio le sentiment amoureux, sans chercher à se doubler - s'écraser, et ça fait beaucoup de bien.
On a quelques flashbacks sur les films précédents, séquence nostalgie du temps qui passe aussi. On ressent beaucoup d'émotions - on rit pour des bêtises et on verse même quelques larmichettes de façon récurrente. Et la B.O ne gâche rien à l'ensemble.