"Brumes d'automne", ou la poésie en noir et blanc. Empreinte d'une grâce triste et tendre tout comme celle de la chute des feuilles en cette saison qui s'annonce toujours comme une petite mort, comme une aube et un crépuscule à la fois.
Comment un si beau visage peut-il exprimer tant de mélancolie, comment une femme si magnifique peut-elle sembler atteinte par une fatalité extrême et irrémédiable, comment une pareille créature peut sembler vouer à disparaître malgré la lumière qui semble émaner d'elle au milieu de cette obscurité seulement déchirée par les quelques buches qui brûlent dans le feu ?
La réponse semble être contenue dans cette lettre,une lettre d'adieu, une lettre qui donne ses raisons, une lettre qui renonce à la vie.
"Brumes d'automne" c'est aussi une symphonie, une musique jumelle aux images qu'elle illustre : terriblement fragile et pourtant tellement forte de par sa personnalité.
20 minutes qui ne laissent pas indifférent. 20 minutes de grand cinéma français des années 20. 20 minutes d'une poésie sublimée par Nadia Sibirskaia et sa beauté fatale.
Disponible sur Youtube.