Dodes Kaden
Buddha Mountain est un film vraiment réussi, alternant les moments oniriques avec d'autres plus dramatiques. Il parvient à capter ce que c'est que d'être un jeune adulte, entre l'ennui, les amis, les...
Par
le 7 mai 2021
6 j'aime
... je veux un film chinois à l'insouciance amère.
Co-scénarisant Buddha Mountain avec Fang Li, la cinéaste établit le portrait d’une jeunesse sans repères mais aussi sans réel but. Le point commun qui réunit ces trois personnages, admirablement interprétés, est le conflit qu’il rencontre avec la figure paternaliste au sein de leur famille respective. Nos trois jeunes adultes sont abimés par cette situation qui les pousse dans une solitude extrême. Un poids qu’il partage en se laissant aller à des jours qui semblent sans lendemain. Ils sont habités par une insouciance que le spectateur découvre en leur sein, notamment lorsqu’ils s’évadent en embarquant au hasard dans des trains de marchandise. Il se dégage des ces instants une grâce savamment mise en scène. Une poésie dont émane une émotion aussi forte que leur rencontre avec le personnage campé par Sylvia Chang. Une femme acariâtre qu’ils apprennent à connaitre pour découvrir, petit à petit le drame humain qui l’a touché. Une femme qui changera à leur contact et qui les changera respectivement. Parfois sombre lorsqu’il revient sur les tremblements de terre de 2008 au Sichuan, Buddha Mountain sait également être humoristique en soufflant un vent de liberté, autant de macro et micro-évènements qui constituent une vie, ici narrés par des ellipses que Li Yu use à bon escient.
Film indépendant de qualité, Buddha Mountain est une aventure qui nous entraine sur les rails de vies déboussolées. Une bouffée d’air enivrante tant pour ses sujets traités que le talent dont fait preuve Li Yu à la réalisation.
http://made-in-asie.blogspot.fr/2014/01/buddha-mountain-li-yu-film-chinois.html
Créée
le 1 déc. 2014
Critique lue 676 fois
7 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Buddha Mountain
Buddha Mountain est un film vraiment réussi, alternant les moments oniriques avec d'autres plus dramatiques. Il parvient à capter ce que c'est que d'être un jeune adulte, entre l'ennui, les amis, les...
Par
le 7 mai 2021
6 j'aime
Mon gros coup de cœur pour Deauville 2011. Le conflit inter-générationnel donne un côté tatie danielle au début du film (faut dire que les 3 jeunes, fatso, nan feng et ding bo sont aussi...
Par
le 16 mars 2011
4 j'aime
1
C'est l'histoire de trois jeunes à la dérive qui recherchent un nouvel appartement. Ils emmenagent chez une ex chanteuse de "Pekin Opera". La première partie m'a semblé plutôt classique à savoir que...
Par
le 21 mars 2012
3 j'aime
1
Du même critique
Disparu. L’Enfer des armes de Tsui Hark est une œuvre mythique à elle toute seule. Troisième et dernier film de Tsui Hark de sa période dite « en colère », l’original est interdit par le comité de...
Par
le 31 janv. 2013
32 j'aime
2
The Murderer commence dans le Yanji, ce début de film est d’un aspect quasi documentaire, Na Hong-jin nous montre une région aux immeubles vétustes et sinistres. Il y a une misère palpable qui...
Par
le 11 févr. 2013
31 j'aime
2
Kim Jee-woon réalise une pépite de style. La réalisation a du style comme son personnage principal (Lee Byung-hun). Tout y est stylé, les plans, les costumes taillés, la belle gueule du héro...
Par
le 28 mai 2013
31 j'aime