VU EN BLURAY.
Dans un pays inconnu qui pourrait ressembler à l'est des balkan, des dignitaires du gouvernement prennent un train pour se terrer dans un hôtel sous-terrain. Clara qui fait partie de la résistance monte dans un de ses trains. Elle se retrouve dans le Bunker palace hôtel, lieu en décrépitude où les serviteurs sont des robots. Très vite Clara va être soupçonnée de ne pas faire partie du sérail. Petit à petit, l'hôtel va se détraqué.
Enki Bilal a été très important dans ma jeunesse. La découverte de ses bandes dessinée a forgé mon esprit critique. Son album "l'ordre des phalanges noirs " est un véritable chef d'œuvre de la littérature pour ma part. Donc, forcément quand il s'est mis au cinéma, mon intérêt était grand. Bunker palace hôtel est son premier film. À l'époque, je l'avais trouvé intéressant. Bien des années plus tard, le long métrage est sorti dans une superbe édition bluray édité par Rimini Editions . Le long métrage est toujours passionnant.
D'abord, le regard que je portais sur ses bandes dessinée à quelques peu changé. Je n'avais pas compris que Enki Bilal était un auteur satirique. Son film possède un humour pince sans rire tout à fait agréable.
Son univers est sombre mais on peut en rire. Les dialogues sont assez caustiques. Et les acteurs s'amusent comme des petits fous pour les récité.
Bilal a eu la chance d'avoir un casting trois étoiles pour son premier film. Ils sont tous formidable. Jean-Louis Trintignant était un acteur qui osait tout, il n'a jamais peur du grotesque, il est comme toujours formidable. Carole Bouquet en punk aux cheveux orange garde son mystère intact. Leaud et Dumas sont irrésistible. Et puis, il y a Benoît Régent, acteur trop tôt disparu qui possédait un charisme fou et une gestuelle qui lui est propre.
Bunker palace hôtel n'est pas un film parfait mais il y a de l'ambition, une vision. C'est déjà beaucoup.