Toute une époque les 90s en Belgique ! Il y a probablement du vécu en teuf techno derrière la galerie de personnages, du vécu de loin, pas comme ce que vit à l'écran le protagoniste taximan, candide sportif qui s'incruste chez les fils de riches, défoncés festoyeurs tombés dans le syndrome du bad-guy ! Mimo qui tombe dans ce milieu par hasard s'amourache en un clin d’œil et revient, entre fascination et dégoût.
je peux comprendre que le publique français voit en ce film un objet sans queue ni tête avec des sauts du coq-à-l’âne plutôt impromptus. J'avoue que vu par ma belgitude, cet aspect m'est au contraire apparu assez pertinent et le récit qui suit son cours me semble plutôt souffrir de trop de prévisibilité (excepté le retournement final) dans un cliché de confrontation où trop de normalité l'emporte sur pas assez d'alternatif.
Après "Film belge" qui frise l'expérimental, Liberski livre ici un premier "vrai film" qui le laisse sur le fil entre prometteur et conventionnel. La suite de sa filmo pointe hélas sur "conventionnel"...