Des cendres du désir à la béance de l’absence, entre l'obsession et l'errance de soi, s’embrase une crépusculaire écriture du semblant. Burning aborde d’une autre façon le cynisme de la société libérale et les rapports de classe sociale en Corée. Dans une narration qui s’étire (le film est long et lent) c’est à partir d’une rencontre, d’une histoire d’amour contrariée et de la disparition d’une jeune femme ,qu’ il nous emmène sur les traces d’un jeune homme en quête de lui-même , entre thriller et folie, imagination et fantasmes , réel et illusion, dans un film parsemé de références littéraires .