Une petite lecture en musique ? Only One - John Butler Trio.
Buying the Cow est une comédie tout ce qu'il y a de plus sympathique. Si môssieur, si je le dis, c'est que c'est vrai. Pas la révélation de l'année, soit, mais agréable vu que le film te donne ce que tu étais venu chercher, sans chichis ni chouchous. En prime, tu trouveras quelques bonnes idées, pas trop novatrices mais assez originales pour qu'à la fin du film, tu te dises que tu n'a pas vraiment perdu ton temps.
Walt Becker te propulse ici dans la vie d'un trentenaire, David Collins incarné par Jerry O'Connell qui se voit poser par sa copine l'ultimatum qui fait frémir tous les trentenaires de toutes les comédies américaine : Le mariage où la rupture ! Parce que, c'est bien connu, si on ne se marrie pas, la relation n'avance pas, ergo stagnation, ergo jamais d'enfants, et là, c'est le drame. Sauf que David est pas vraiment emballé par l'idée, et tandis que sa zouze se barre pendant deux mois à New York pour son job, il se pose LA QUESTION SUR LAQUELLE REPOSE L'INTRIGUE DE CE FILM : Est ce que c'est la bonne ? C'est mon âme sœur ?
Il demande donc conseil à ses deux amis restés sur place, Mike Hanson, un séducteur incapable de tenir en place qui a des idées bien arrêtées sur l'engagement, et Jonesy, tout aussi paumé que David. Remise en question, recherche de l'âme sœur et gags en tout genre au programme.
La caution comique de ce film, c'est Ryan Reynolds (cette image a détruit tout le sex à pile de Reynolds pour toi, hein ? ), hilarant en séducteur sur de lui.
C'est de lui que vient les meilleurs gags, les situations les plus abracadabrantesques. J'en veux pour preuve la scène où il s'évade de l'appartement d'une de ses conquêtes puis tombe nez à cul avec un enfant. Tu m'prends pour un gros beauf là, hein ? Bon, oui, niveau finesse on repassera mais ça reste absolument drôlatique. Si Bill Bellamy est plus anecdotique, Jerry O'Connell semble parfaitement à l'aise dans le rôle de l'adulescent romantico-attardé, en quête du coup de foudre. Et il a un don pour porter le mulet avec grâce et style.
Malgré l'agaçante impression de déjà vu et certaines redondances, Buying the Cow tire son épingle du jeu, ridiculisant le fameux "coup de foudre" de la comédie romantique en jouant sur quelques ressorts comiques originaux et un Ryan Reynolds en grande forme. L'excentricité des situations, bien amenées et tordantes font de Buying the Cow un film agréable, sans prétention, pas des plus raffiné, mais réussi.
PS : J'avais mis 6, puis je me suis résolu à pousser jusqu'à 7 en espérant que ça booste un peu sa note, 5 c'est pas vraiment gentil, c'est même un peu méchant, et c'est pas gentil d'être méchant.