C'est beau la vie quand on y pense par Baron Samedi

C'est beau la vie quand on y pense : Loïc Le Tallec est un ancien pilote de rallye, reconverti en vendeur de voiture. Il n'a que peu connu son fils. Sa mère est partie, il n'a jamais su se rendre disponible pour celui-ci. Aujourd'hui, il est décédé dans un accident de voiture. Son coeur a été greffé à un jeune. Pour faire son deuil, Loïc a besoin de savoir ce qu'il est advenu de cette partie de son fils. Il va retrouver un jeune de banlieue qui sombre dans la délinquance.

Léger...

Jugnot signe un drame/comique d'une petite heure et demie, dans laquelle il tente de dépeindre les relations père/fils avec un fils de substitution, car la vie est courte, qu'on profite pas assez de ceux qu'on aime, patati-patata... Ce refrain qu'on connait par coeur (sans s'en rappeler pour autant au quotidien, c'est parfois vrai).

Bref, ce prétexte lui permet de faire un film en plaçant pas mal de blagues sur la Bretagne, sa pluie et ses crèpes. Heureusement que le duo Jugnot/Deblock fonctionne bien, sinon c'était le drame assuré.
Margault est insupportable comme à son habitude (je la supporte pas...).

Un film propre, plein de bonnes intentions, mais léger, et dans lequel les ficelles sont épaisses.

Sympa, mais loin d'être révolutionnaire (et une fin interminable....)