Un malaise
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Touchante tranche de vie que propose C’est beau la vie quand on y pense. Le ton y est incertain, changeant, sujet aux intempéries émotionnelles des personnages entre deux pluies bretonnes. Un père dépouillé de son fils et ayant renoncé à la passion (amoureuse, automobile), un garçon sauvé de la mort mais enfermé dans une vie qu’il n’aime pas : ces deux destinées se croisent par le hasard d’un don de vie puis par la volonté de ne pas le gaspiller. Le nouveau cœur et le fils que l’on a manqué marchent ensemble, motivent nos deux personnages à sortir de leur routine fantomatique pour apprécier l’existence ; le tout était d’y penser, qu’on leur y fasse penser. De cette résurrection en miroir, le film demeure pourtant assez classique dans sa forme et dans le traitement de son histoire, rendant certaines actions prévisibles et atténuant l’effet de surprise qu’un tel sujet aurait pu dégager. Gérard Jugnot ne parvient pas toujours à convaincre, a parfois tendance à simplifier des enjeux complexes et leur expression par l’image. Un film au sujet original mais un peu trop lisse.
Créée
le 15 nov. 2018
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