Synopsis
Le film évoque l’histoire, dans les années 70, d’un jeune homosexuel, Zachary (Zach), interprété par Marc-André Grondin. Dans le film, Zach est le cadet d’une famille de cinq garçons qui doit affronter la découverte de son homosexualité dans un climat familial marqué par le catholicisme et les valeurs traditionnelles. Zachary entre notamment en conflit avec son père, joué par Michel Côté, politiquement conservateur et homophobe, avec qui il partage néanmoins la passion de la musique. L'histoire de C.R.A.Z.Y est avant tout une confrontation père-fils, l’amour permettant finalement à l’un et à l’autre de s’accepter dans leurs différences.
A savoir
Le titre du film est formé par les initiales des 5 prénoms des enfants de la famille : Christian, Raymond, Antoine, Zachary et Yvan. La chanson Crazy de Patsy Cline, que l’on entend dans le film est une des chansons préféré du père.
C.R.A.Z.Y. est le film québécois qui a compté le plus d'entrées en salle au Québec pendant l'année 2005. On estime à un peu plus d'un Québécois sur huit l'ayant vu en salle.
Le film a représenté le Canada en vue des nominations pour les Oscars de mars 2006 mais il n'a cependant pas été sélectionné parmi les finalistes.
Les scènes censées se dérouler à Jérusalem, à Tel-Aviv et dans le désert ont été tournées au Maroc.
Dans la version du film distribuée en France, des sous-titres ont été rajoutés pour certains dialogues.
En effet, des particularités du français parlé au Québec (idiomes et accent prononcé) peuvent gêner la compréhension du film pour les spectateurs français, belges et suisses.
Mon opinion sur ce film
Ayant lu des critiques dithyrambiques sur ce film, j’ai été assez déçu après l’avoir vu. J’ai trouvé que c’était une honnête comédie, sans plus. Si le film démarre plutôt bien, j’ai trouvé qu’il s’essoufflait rapidement, que les longueurs se multipliaient avec l’accumulation des clichés et que tout cela devenait vite ennuyeux. Le fait que le DVD que j’ai vu ne comportait aucun sous-titre ne m’a pas non plus facilité les choses étant donné l’accent québécois « à couper au couteau » des acteurs.
En outre, bien qu’ayant été jeune dans les années 70, je n’ai ressenti aucun sentiment de nostalgie à l’écoute des tubes et encore moins des outrances vestimentaires de l’époque. A contrario, les acteurs m’ont paru déguisés et assez ridicules (Ah, la perruque de Marc-André Grondin !) Quant à l’émotion décrite par plusieurs critiques, je n’en ai ressenti aucune. Pour moi, ce film ne mérite pas tout l’honneur qui lui a été fait.