En 1979, Arnold Schwarzenegger sort d’une interprétation qui lui valut un Golden Globe, dans Stay Hungry, où il jouait un rôle qui se rapproche énormément de sa vie. On décida enfin de lui faire jouer autre chose.
En effet, point de culturisme dans Cactus Jack. Au programme, une grosse parodie de western, adaptation en live-action des aventures de Wile E. Coyote et Bip-Bip (que seule l’utilisation de la musique universellement connu dans la dernière scène, particulièrement réussie et infiniment supérieure au reste du métrage, permet de vérifier) par le réalisateur-cascadeur Hal Needham, couvert de succès après le très sympathique Smokey & the Bandit avec un vieillissant Kirk Douglas en méchant bêta. Soyons honnête, Cactus Jack a tout de la catastrophe industrielle, tant le film est idiot, pathétique et par moments minable. Cependant, le film essaie tellement d’être drôle, familial et fidèle à son postulat de départ que ça en devient presque touchant. Le trio principal est, de plus, plutôt bon malgré la soupe qu’ils ont à jouer. La musique de Bill Justis est, qui plus est, de très bonne facture et constante.
Malgré quelques qualités et une sympathie inébranlable, Cactus Jack est une comédie pas drôle, ce qui est sans doute le pire défaut possible pour un film de ce type.