Comédie qui pleure
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Encensé par les premières critiques, le dernier Woody Allen semble dès sa présentation en ouverture de Cannes s'attirer les bonnes grâces de la croisette. Et pourtant. On se trouvera bien loin des meilleurs scénarios originaux qui ont valu au réalisateur ses nombreuses récompenses. Si dans la première partie du film le spectateur retrouve émerveillé l'univers américain des années 30, entre glamour, paillettes, voitures et gangsters chics, on comprend vite qu'il s'agit là d'un bel effet de poudre aux yeux. Le désenchantement est rapide lorsque la platitude du scénario devient une certitude : une histoire d'amour qui débute, qui ne marche pas, qui recommence, pas de surprises; deux héros qui gravitent l'un autour de l'autre après des choix de vie entendus comme irréversibles. La maîtrise de l'image par Woody Allen et son amour pour le jazz sauvent quelque peu les meubles, mais si peu. On saluera toutefois la performance d'acteur de Jesse Eisenberg, qui semble cette même année aussi à l'aise dans le rôle d'un Lex Luthor manipulateur que dans celui d'un Bobby amoureux et rêveur.
Créée
le 14 mai 2016
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35 j'aime
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