Dans l'abondante mais courte histoire du western spaghetti ce Calibre 32 n'aura laissé qu'une trace infime. Bien sûr ce n'est pas le pire film du sous-genre mais on est quand même loin des rares chefs d'oeuvre de Leone ou Corbucci avec cette histoire d'un chasseur de primes engagé pour débarrasser une ville et plus précisément une banque couramment attaquée par une bande de voleurs. La narration est brouillonne d'emblée, les auteurs semblent improviser le script au jour le jour, de scènes en scènes rajoutant d'inutiles situations quant aux dialogues ils sont franchement sans aucune saveurs. L'inconnu Alfonso Brescia fait ce qu'il peut à la réalisation pour sauver les meubles mais sa direction artistique et par conséquent sa production ne sont pas à la hauteur, le budget devant être très minime, les décors sont faux et cela se voit.