6 jeunes de banlieue condamnés à 1 mois de travaux d’intérêt général en zone rurale, sous l’encadrement d’un éducateur. Un choc des cultures va alors s’opérer : des jeunes qui ne sont jamais sortis de leur quartier rencontrent des gens de la campagne qui n’ont jamais vu de jeunes de cité, sauf dans ce qu’en montrent les médias.
Que ressort il de ce travail de TIGISTES ? S’il apparaît clairement que la Maire de la ville accepte d’accueillir cette action éducative et judiciaire davantage pour son image que pour la cause, cette initiative va sensibiliser les jeunes à certaines choses de la vie : la découverte et le respect de la faune et la flore, la rencontre d’individus au mode de vie différents, l’amour, le handicap, la diversité religieuse et la valeur du travail. Malgré toute cette ouverture et de réels effets bénéfiques chez ces jeunes, le manque de leurs racines se fait inévitablement ressentir...
Roschdy Zem est incroyablement crédible en éducateur chevronné et responsable du groupe. Son charisme et son assurance lui donnent une légitimité dans l’encadrement des jeunes. Son côté piètre dragueur invétéré qui galère quelque peu avec les femmes tempère cette force brute et humanise d’autant plus le personnage.
Derrière un scénario plein de bon sens, le film est vraiment drôle, ponctué de gags assez loufoques basés le plus souvent sur les différences culturelles.
Assez méconnu, ce film vaut vraiment le détour.