Dans le cinéma social argentin contemporain, on considère apparemment qu'il y a matière à faire un film chaque fois qu'on va au cellier chercher un truc. Ou quasiment, puisque dans le cas qui nous intéresse, je serais bien en peine de résumer l'histoire de façon plus développée que "une prof et une peste boudeuse font un voyage en voiture". Dans mes critères, je ne vois absolument aucun épisode digne du moindre intérêt dans leur histoire. Et si la petite fille bornée finit par rendre le sourire à la nana qui a perdu son mari, on dirait presque que c'est incidemment, parce qu'elle était prête à sortir de son deuil ou que le printemps arrivait. Bref. Quelques beaux paysages, certes, un espagnol exotique plein de chuintement et puis... ben c'est tout.