Attendu que je carbure pas aux poupées gonflables...
Attendu que personne ne carbure au jardinier mexicain demeuré fût-il Ringo Starr, et que le reste du casting n'est là que par copinage ou pour cachetonner facile...
Attendu que la dope gravement coupée se traîne arthritiquement fût-ce psychédéliquement jusqu'à un nirvana miteux pompé sur le final de Help !...
Attendu que rien n'est plus déprimant qu'une comédie pas drôle, une folie pas folle, un sans queue ni tête avec beaucoup de queue et pas de tête...
Je dirai que le seul intérêt de ce bad pas trip est purement documentaire : couplé avec Barbarella (qui valait pourtant pas trip-ette non plus, mais un peu plus quand même), il renseigne sur ce qu'étaient les fantasmes masculins de l'époque : le good morning little schoolgirl induit par la minijupe avec salutation facultative + l'hommage maso à ces Venus in shiny, shiny leather qui gardent leurs bottines et campent ferme dans leur science-fiction.
Mais attendu que même pour ça, les nostalgiques en apprendront autant dans les Playboy de l'époque, à condition d'en trouver avec des pages qui collent pas trop...
Qu'on dégonfle la poupée avec une piqûre d'héro et qu'un chevalier en armure assomme le dealer avec un poulet.
Ugh.