J’ai globalement apprécié ce film.
L’une de ses plus grandes forces est la direction des acteurs et le laconisme de leurs dialogues, renforçant cette ambiance malsaine, froide et glauque.
Le thème kafkaïen propose une réflexion profonde sur la famille et la dangerosité de la surprotrection. C’est une fable âcre, provocatrice et dérangeante sur l’éducation, l’humanité et l’oppression du cercle familial.
Les scènes du long métrage n’ont pas grand rapport entre elles, mise à part la situation initiale. Cette juxtaposition de petites tranches de vie donne à l’œuvre élan et vie.
On voit l’évolution d’enfants coupés du monde extérieur, ce qui est très intéressant car on comprend ce qui les fait avancer : le troc, le sexe, la danse, la violence, la monotonie, la compétition...
La plupart de ces choses sont malsaines et prouvent bien la bizarrerie de l’instinct primaire de l’Homme.