Gosh, quelle découverte !!! Bon, tout ce que je pourrais dire ici ne pourra pas être plus explicite que l'expression CINE EXCEL RULLLZZZZ.


Le film envoie immédiatement du lourd : le générique d'intro est en fait un écran de PC filmé, avec des petites animations pour faire défiler les noms et une jolie pixellisation de certaines lettres. La classe d'entrée de jeu.
Et puis après c'est parti pour de la baston sans fin, à tout moment ça peut partir. C'est un univers où seuls existent de jeunes mâles quérulents prêts à en découdre à tout moment avec le premier chevelu blond qui leur passe à portée de main. A joutez à ça les pires musiques que j'ai pu entendre sur ce genre de séquences (une mollassone zik pseudo-zen avec des passages Jean-Michel Jarre) et les plus effarants des stock-shots d'explosion qui soient (j'allume le gaz, j'attends 5 secondes, je jette mon zippo allumé, j'attends 10 secondes, puis la maison explose entièrement, mais sans moi ; ou bien de l'essence en faible quantité se répand dans l'entrepôt, s'embrase, l'entrepôt explose complétement avec nos héros dedans, mais en fait non, insert-plan où on les voit rouler devant la caméra, ouf c'est bon, ils s'en sont sortis ; et le camion final est apocalyptique).


Les considérations sur la drogue sont dignes des réflexions les plus misérables sur le sujet. Déjà, une drogue qui immunise contre la douleur, c'est pas mal (genre la douleur est une maladie). Mais en quoi cela rendrait accroc les consommateurs ? Où est le plaisir là-dedans ? Ça plus le trip de l'acheteur qui refuse d'en vendre car cela provoque des malformations fœtales (on a une éthique dans ce métier), l'occasion pour le Dr Gary, expert auto-proclamé en santé publique, de vanter l'absence d'effet tératogène de l'alcool et du tabac (non, ne rigolez pas). Bref, toutes les pauvres réflexion sur le sujet sont du petit lait nanar à déguster, ça c'est un film enrichi.


Et pour ceux qui en veulent toujours plus, retrouvez Black Star Ninja, Mel Novak l'invincible, un twist nawak.10², un Carradine j'menfoutiste au possible (faut voir comment on essaie de nous faire croire qu'il pilote son camion), Gerald Okamura (qui disparait malheureusement aussi vite qu'il est arrivé), une pauvreté de décor excelienne, un vieil herboriste chinois, des dialogues débiles bien sentis, des combats qui ne ressemblent à rien, et bien sûr Gary Daniels, bref, Capital Punishment, un gros nanar qui tâche sévère.

Créée

le 28 août 2019

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