Cacaptain America
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Mais merde alors, ce connard de masqué n'apprendra-t-il jamais ? Surtout après seize années de Marvel Cinematic Universe qui n'en finit plus, et surtout, qui finit en eau de boudin ?
Je vais vous dire. Cette note ne mérite pas d'être expliquée, mais au moins d'être remise dans un contexte.
Car il faut préciser que je ne savais rien de ce nouveau Captain America. A peine avais-je vu une bande-annonce mettant en scène le Hulk Rouge. C'est tout.
Le masqué s'était tenu loin de toute publicité, de tout article imbécile nourri sur une rumeur ou une miette de news, ou encore de toute propagande pro ou anti Marvel.
Il était ainsi vierge de toute attente ou promesse. Soit les meilleures conditions, je pense, pour aborder un film aujourd'hui, loin de tout ce qui est de nature à tout vous révéler d'une œuvre une année avant de l'avoir vu.
Ainsi, en 2025, devant ce Brave New World, le masqué a retrouvé tout ce qui faisait le sel de Captain America : Le Soldat de l'Hiver en 2014. Au point que beaucoup vous parleront sans doute d'un décalque peu inspiré.
Mais avec un peu de charisme en moins, il faut bien l'avouer. Et donner raison aux pourfendeurs une fois de temps en temps. Car comme il est dit dans le film, Sam Wilson ne sera jamais Steve Rogers.
Mais faute avouée à moitié pardonnée, semble-t-il. Car au moins le film réussit, comme son aîné, à jouer sur son aspect de thriller parano typique des années soixante-dix pour mener sa barque de manière plutôt habile, comme dans Un Crime dans la Tête par exemple. Toutes proportions gardées pour l'univers Marvel, bien sûr.
Car le masqué a ensuite été agréablement surpris que Brave New World plonge ses racines dans un opus bâtard et aux allures de lointain cousin dégénéré que constituait jusqu'ici L'Incroyable Hulk de Louis Leterrier.
Parce que, enfin, est offert à Sam Wilson une véritable occasion de briller. Tandis que le film le coince entre le poids de son héritage, le sentiment constant de n'être qu'un underdog, voire un imposteur, son allégeance à un état et un personnage pas très recommandable. Le fait, par ailleurs, de porter un Captain America noir et un acolyte mexicain sur un grand écran aujourd'hui ne manque pas de sel. Dommage seulement que le film, sur cet aspect, n'en fasse pas grand chose.
Le reste se révèle des plus classiques au sein de l'univers Marvel partagé : les capacités de ce nouveau Captain sont plutôt bien mises en valeur, tout en rappelant que derrière le bouclier, il ne reste qu'un homme affrontant dans le camp d'en face plusieurs ennemis dotés de super capacités, tant physiques que mentales.
En sortant de la salle, le masqué avait bien pris son pied, loin des aventures galactiques de The Marvels ou encore du programme bien trop lourd à porter pour le personnage de second ordre que représentait Ant-Man dans son troisième opus : Quantumania.
A l'image de son personnage principal, Brave New World semble faire un peu profil bas, en signant un retour à une intrigue bien plus terre-à-terre. Tout en restant honnête dans ce qu'il propose à l'appui de sa formule. Et efficace dans son action, tout du moins, aux yeux du masqué, qui ne s'est pas ennuyé une seconde.
Brave New World a beau recycler une grande partie de ses ressorts ainsi que certaines figures de l'univers Marvel, il réussit cependant là où Deadpool & Wolverine était attendu l'année dernière. Car au contraire de celui-ci, ce nouveau Captain America ne fait pas n'importe quoi avec ses idées et se débarrasse surtout d'un cynisme et d'une hypocrisie débilitante qui menait le Mercenaire Disert à enterrer en fosse commune son héritage auquel il prétendait rendre hommage.
Si l'on vous assènera sans doute que ce Brave New World est bardé de défauts, on ne pourra jamais lui reprocher sa franchise.
Voilà sans doute pourquoi le masqué s'est encore une fois montré si faible.
Behind_the_Mask, qui perd ses plumes dans des avis aussi légers.
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