I know we're not perfect, but the safest hands are still our own.

ATTENTION, CRITIQUE CONTENANT DE GROS SPOILERS SUR L’INTRIGUE DU FILM !!!!


Et voilà, j’aurais dû m’y attendre. Premier film du MCU qui suscite chez une véritable attente. Premier dans lequel je fondais d’immenses espoirs. Premier que je voyais allégrement s’imposer comme le meilleur non seulement de la franchise mais aussi de toutes les adaptations Marvel. Captain America : Civil War avait tout pour se présenter comme l’exception à la règle dont je parle depuis des mois sur l’avenir du genre au cinéma. Celle qui me ferait dire que oui, Marvel est toujours dans la partie et n’a pas lâché son morceau.


Mais voilà, ce ne fut pas le cas. À la place, je me suis retrouvé avec un nième film du MCU confirmant tout ce que je leur reproche : des films chouettes, funs, bien foutus, épiques ; mais à qui il manque le petit truc qui me transcenderait. Civil War échoue sur tous les tableaux : il m’aura déçu, il ne sera pas le meilleur film du MCU, ni la meilleure adaptation Marvel, et surtout il me fera prendre conscience que j’aurais beau vouloir mettre toute ma bonne volonté de fans de comics, le fait est que je ne suis au final pas si attaché que ça aux personnages du MCU.


Alors c’est vrai que pour rigoler, je m’amusais à poster des #TeamLoki un peu partout, mais force est de constater que ce n’est peut-être pas simplement un jeu, mais un fait : Loki est le seul personnage du MCU qui m’intéresse vraiment, celui qui est capable en une scène, une réplique, de me vendre du rêve. Outre les séries Netflix, bien évidemment.


Pourquoi cette déception. Elle tient principalement à l’histoire. Le film prenait le parti de s’inspirer de l’arc Civil War, le seul que j’ai lu avant de voir un film Marvel, et l’un des rares qui m’ait procuré vraiment du plaisir. Le hic, c’est qu’au final le film n’a de guerre civile que le nom et que Marvel aura donc eu l’intelligence de choisir un meilleur titre que le concurrent direct. Car au final, on perd tout ce qui faisait l’intérêt et la force du comic, et ce n’est pas les quelques petits clins d’œil ou élément ici et là qui viendront changer la donne.


L’intrigue est globalement sympa. On reste toujours dans le même esprit que les films précédents, il y a toujours cette idée lancée par la phase 2 de prendre en compte les conséquences des actions des personnages… Mais voilà, il manque l’impact d’une telle prise de conscience. Car après une invasion alien, un complot international et une ville dans le ciel ; c’est bien une simple attaque dans la scène d’intro


(qui, ironie de la situation, fera autant de victime que l’invasion de New-York)


qui produira le véritable électrochoc chez les personnages. L’humour est toujours bien présent est habilement distillé, on découvre de nouveaux personnages (je reviendrai dessus plus tard) qui annoncent de bonnes choses pour la suite. On a également droit à plusieurs scènes d’action très sympa.


Mais voilà, il y a tous ces petits détails qui font que j’ai été déçu. L’intrigue peut se séparer en 3 grandes parties.


La première est peut-être la plus faible du film. Non seulement elle est très longue à se mettre en place (la scène d’intro, bien que chouette, est beaucoup trop longue ; sans parler du prologue complètement inutile à ce moment-là (d’autant plus que finalement, il reviendra en flash-back par la suite)), mais au final elle n’apportera rien à l’histoire. Certes, elle conduit à l’élément perturbateur qui permet de lancer la seconde partie, et elle introduit l’un des personnages principaux. Mais ce qu’elle développe se retrouvera au final rapidement oublié et mis de côté sans plus de cérémonie.


Car ces accords de Sokovie, c’était une excellente idée pour reprendre celle du comic en l’adaptant au MCU. C’était bien trouvé, ça permettait de donner une nouvelle dimension et prospective aux personnages. Et puis bien sûr, ils permettent de mettre en opposition Tony et Steve autour d’un concept qui les différencient


(Tony étant toujours dans sa crise post-New York puis maintenant post-Ultron ; Steve étant attaché à son indépendance).


Cependant, si l’idée était géniale sur le papier, elle est finalement sous-exploitée, voire même sans le moindre intérêt. Pourquoi ?


Parce qu’au cours de cette première partie, on a du mal à comprendre réellement pourquoi


Steve est contre. Il a ses arguments, mais ceux-ci ne font pas le poids face à ceux apportés par Tony et l’importance de ces accords. On sent d’ailleurs très vite que Steve n’a pas vraiment d’arguments contre, qu’il a simplement peur de ce que ça peut représenter.


Mais c’est le genre de truc qu’on ressent chacun avant de se lancer dans un inconnu qui va chambouler notre vie mais qui au final s’avérera positif.


Du coup voilà on ne comprend pas trop la position de Steve,


suivi par ses fidèles juste parce qu’ils sont amis, pas nécessairement par conviction ; contrairement à ceux qui suivent Tony (ce qui rajoute encore ce côté « mais pourquoi il n’est pas d’accord »).


Et puis, cette position un peu bancale fait qu’on perd tout ce qui faisait l’intérêt de l’opposition dans les comics : le côté pragmatique et sécuritaire de Tony, contre le côté défenseur de la liberté de Steve. Là, on perd tout cet aspect-là et c’est bien dommage. Sans parler de toutes les longueurs présentes, qui alourdissent le film inutilement, faisant que oui, ça prend beaucoup trop de temps à se lancer réellement.


Cette première partie est donc bancale car elle veut mettre les deux personnages en opposition, mais cette opposition est sans intérêt, il n’y a pas de débat. Et c’est d’ailleurs magnifiquement illustré par sa conclusion,


quand tout le monde se rassemble pour signer ces accords mais Steve part à Londres, accentuant au final le fait qu’il n’a pas d’arguments contre.


Cette réunion donc, nous conduit à la deuxième partie, qui s’avérera la plus intéressante du film, même si là aussi, on se dit que c’est juste un duel d’ego par principe. Cette deuxième partie nous ramène Bucky (jusqu’à là présent mais de façon plus discrète) au centre de l’intrigue,


où cette fois-ci Steve veut impérativement protéger son ami contre Tony, qui fait ce qu’il a à faire, c’est-à-dire intervenir


(compte tenu de ce qu’il sait, on ne peut pas le lui reprocher). Cette partie sera donc une immense chasse à l’homme plutôt bien menée. On restera captivé par les deux points de vue, sur la façon dont chacun recrute son équipe, se prépare jusqu’à l’affrontement.


Cependant, il y aura plusieurs faiblesses. On retrouve une nouvelle fois des longueurs, mais pour différentes raisons. Si la première course-poursuite est superbe et parfaitement rythmée, et que le combat à l’aéroport sera sans doute la meilleure scène du film ; entre les deux, il y a pas mal de scènes qui semblent venir en trop. Certaines s’étirent inutilement


(je pense notamment à celle entre Tony et un certain habitant du Queen)


, détruisant au final l’effet qu’elles avaient mis en place.


Pour reprendre l’exemple : au début, on est tout excité de les voir enfin ensemble, puis ça s’éternise, ça s’éternise sans jamais en finir, ce qui détruit cette excitation et rend la scène faiblarde, presque en trop. Ou encore la scène au sein de la prison où Buck est enfermé, très longue là aussi.


Reste donc cette fameuse scène de l’aéroport. Bon, c’est sans doute ma scène préférée du film, car on y voit tous les personnages, il y a de l’humour, des références géniales, une action parfaitement maîtrisée et qui, malgré la durée de la scène (elle doit bien durer 10 minutes) ne s’enlise jamais et reste toujours palpitante. Et sa conclusion est superbe, même si j’aurai aimé que la suite concrétise ce qui pouvait être fait.


Non, le seul reproche qu’on peut faire à la limite, c’est ce côté où les voit courir les uns contre les autres dans un aéroport complètement vide, sans dommages collatéral (enfin, humain je veux dire)… Je revois encore dans le comic ces planches où des dizaines et des dizaines de personnages s’affrontaient au milieu de civils effrayés et paniqués dans un paysage pratiquement apocalyptique. J’aurais voulu retrouver un peu cet aspect-là, cette tension. Là, c’est fun, épique, captivant ; mais il manque ce petit truc qui nous fait vraiment réalisé que c’est une lutte à mort entre les personnages.


Ce qui nous amène à la troisième partie, et qui, si elle n’est pas la plus faible, sans doute la plus décevante et la plus mauvaise.


On quitte l’aéroport avec un conflit entre les personnages toujours d’actualité, Steve et Bucky se retrouvant complètement seuls à présent ; mais ce statut quo est balayé en 5 minutes, résolvant le problème qu’il y avait faisant qu’au final, il n’y a plus aucun enjeu réel. Du coup, Tony retrouve Steve et Bucky,


et tous ensembles vont affronter le véritable méchant de cette histoire, Zemo.


Et c’est là qu’on réalise le problème majeur du film : l’absurde volonté de vouloir faire un duel entre Captain America et Iron Man durant toute la durée du film. Parce que oui, les frères Russo nous trouvent là une nouvelle raison pour que la dernière demi-heure du film soit un affrontement mano à mano entre les deux personnages,


en nous sortant (douce ironie) au final la même raison que pour le film Dawn of Justice et qui a été si décriée à juste titre.


Et si cette fois-ci, le coup


de la maman


peut à la rigueur passer compte tenu du personnage ; il n’en reste pas moins tout aussi artificiel et lourdingue, à la limite du ridicule.


Bon après, y’a pas grand-chose à dire sur cet affrontement final. Comme l’aéroport, l’action est parfaitement dosée, y’a un peu de stratégie, d’improvisation et chaque personnage aura son moment fort en prenant l’ascendant sur l’autre. C’est ici, pour la première fois du film, qu’on sent que l’ego des personnages est allé trop loin, qu’on a dépassé une limite et qu’il n’y aura pas de retour en arrière sans une profonde remise en question.


Même si la scène finale laisse déjà entendre que c’est sur la bonne voie.


Non, ce qui entache réellement cette dernière partie, c’est son côté artificiel, cet aspect « scène en trop », qui ajoute une couche à une sauce déjà bien chargée et qui n’en avait pas réellement besoin. Ah, et d’un point de vue personnel,


une petite déception aussi de ne pas avoir pris le parti d’aller jusqu’au bout de l’adaptation, quitte à ne pas forcément la suivre à la lettre mais garder le concept que les comic avait posé, d’un côté ou de l’autre (ah, si seulement il avait visé plus haut).


Mais bon, c’est le MCU, c’est Disney… on ne peut pas trop leur en demander non plus.


Du coup, voilà ce qui en est pour l’intrigue. Globalement, il y a de bons moments, d’autres un peu moins bons. La première scène post-générique annonce du très lourd, quant à la deuxième… je dois dire qu’elle me laisse une impression assez fade, à l’image un peu du personnage.


Ce qui m’amène donc à parler des personnages (et des acteurs aussi du coup), car c’est aussi l’un des points faibles de ce film : la sous-exploitation de ses personnages secondaires. Il faut comprendre par-là que je n’ai absolument pas aimé toute l’intrigue autour de Zemo. C’est clairement pour moi le gros point faible de ce film et qui est responsable de ce que je lui reproche : une dernière partie de trop et mal amenée, et du coup (car elle prend place dès la première partie), du temps gaspillé alors qu’il aurait pu servir à développer le reste. Bon après, en soit Daniel Brühl n’est pas mauvais dans son rôle ; c’est juste que je n’ai absolument pas adhérer au personnage que je trouve clairement de trop dans ce film.


Concernant le duo au centre de cette histoire, je n’ai pas grand-chose d’autre à dire sur Steve et Tony. Sur le casting, Chris Evans et Robert Downey Jr continuent dans le même registre, un registre qui fait qu’on adore Tony et qui rend Steve toujours aussi attachant. Le point faible des personnages vient surtout de l’intrigue elle-même. D’ailleurs, tous deux développe un peu ce côté sombre de leur personnage, et Robert est terrifiant dans la dernière partie,


en Tony qui pète complètement les plombs


; tout comme Chris Evans


en Steve fidèle à ses convictions.


Ils portent tous deux le film à merveille sur les épaules.


Pour ce qui est de Bucky, Sebastian Stan reste lui aussi dans un registre proche de The Winter Soldier, même si finalement il n’a pas beaucoup à faire cette fois-ci (il est très présent dans l’intrigue, mais paraît toujours en retrait). Anthony Mackie est lui aussi dans le même registre avec un Sam Wilson toujours aussi fidèle à Steve. Il a droit à pas mal de scènes et à l’occasion d’imposer un peu plus son personnage. Même constatation pour Emily VanCamp, même si je trouve son personnage évincé un peu rapidement et sans conclusion véritable.


Jeremy Renner nous propose quelques scènes toujours aussi sympa avec HawkEye (et c’est probablement celui qui m’a le plus intéressé chez les « anciens »), même si on intrigue autour n’a justement pas vraiment l’occasion d’être développée. Paul Rudd revient aussi dans le même registre que Ant-man, avec au passage un passage plutôt jouissif sur le moment (mais qui là aussi, finit par top durer, même si ça s’arrête seulement un poil trop tard).


Du côté team Iron Man, boarf là aussi pas grand-chose à reprocher au casting. Don Cheadle est toujours super en Rhodey et Scarlett Johansson toujours aussi épique en Black Widow. Tous deux ont cependant l’avantage de voir leurs personnages correctement développés dans l’intrigue, sans être de trop ni trop en retrait. On a aussi un retour de William Hurt qui fait là aussi le taff (et aura le mérite de permettre aux Avengers d’être au complet dans ce film).


Alors après, on a les personnages de Wanda et de Vision, qui sont la parfaite illustration de ce que je disais plus haut : Zemo qui bouffe de façon inconsidérée du temps pour le développement des autres personnages. C’est la deuxième fois qu’on fait le coup à Wanda, ce qui me chagrine un peu car encore une fois, ce qu’on entrevoit se présente de façon intéressante et intriguante.


Sa relation avec Vision prend un chemin intéressant. Mais voilà, c’est très survolé, superficiel…


Or, s’ils ne le développent pas maintenant, quand vont-ils le faire ? D’autant plus que la fin du film laisse entrevoir quelque chose de très intéressant à ce propos. Sinon, rien à reprocher non plus à Paul Bettany et Elizabeth Olsen.


Difficile de juger Frank Grillo,


dont le personnage est complètement gâché dans la scène d’intro, rendant son intervention inutile (qui a dit « syndrome du film avec trop de méchants » ?).


Du coup, on en arrive aux nouveaux. On va rapidement parler de Martin Freeman qui apparaît trop peu de temps pour être clairement jugé. On verra comment son personnage évolue dans la suite. Quant à Tom Holland… Je dois dire que je suis sceptique… Comme je le disais,


la scène avec Tony ne m’a pas vraiment convaincu car beaucoup trop longue


, et la scène post-générique ne m’a pas enthousiasmé. En revanche, quand il était en Spider-man, c’était vraiment sympa (bon, même si on sent qu’il y a beaucoup de CGI) et


il est d’ailleurs à l’origine des meilleures références et touches d’humour distribuées au cours de la scène de l’aéroport. Malheureusement, on sent déjà presque que là aussi, ça va trop loin, et je me demande comment ça va être géré sur un film solo de 2h (car bon, mine de rien, 80% de ses dialogues sont des touches d’humour).


Pas vraiment convaincu par Marisa Tomei, mais bon c’est principalement lié à deux trucs : on ne la voit pas beaucoup, et puis j’ai un peu de mal avec ce concept de tante May.


Reste donc au final le seul point qui ne m’a pas déçu du film. Bien au contraire, il s’agit incontestablement de son plus gros point fort, à savoir Chadwick Boseman. Impérial dans son rôle de T’Challa, le personnage allie non seulement intrigue parfaitement développée et introduction magistrale au MCU. D’autant plus que finalement, il a un positionnement qui n’est pas forcément celui qu’on croit mais qui reste parfaitement dans l’esprit du personnage. Et puis, il est celui qui a probablement les meilleures scènes solo, l’intrigue la plus intéressante et comme je l’ai déjà dit, la scène post-générique est jouissive à elle seule. Sans parler bien sûr du costume de Black Panther, et des scènes avec lui, purement superbes. Non, sincèrement, pleinement convaincu par Boseman dans son rôle mais aussi par le personnage. Le seul réel point positif du film.


Bref, un casting dans la lignée des autres films Marvel. Les acteurs habituels suivent le registre qui font que ces personnages fonctionnent, les nouveaux s’y intègrent plus ou moins bien mais rien n’est en soit catastrophique. Un film chorale bien casté et bien dirigé, le seul souci est le sous-développement de certains personnages qui méritaient bien mieux. Alors ici, c’est parce qu’il y a une intrigue qui mange trop de place ; mais on peut également pointer déjà du doigt le fait d’avoir trop de personnages dans un même film.


Quant à l’aspect technique du film… Boarf, c’est comme d’habitude. La musique de Henry Jackman est sympa, avec quelques passages sombres intéressants ; mais comme pour The Winter Soldier, il manque ce thème qui transcende réellement l’intrigue (qui en aurait bien eu besoin du coup). Étrangement, c’est dans la troisième partie que ça fonctionnera le mieux. Les décors et effets spéciaux sont toujours aussi superbes, et j’ai particulièrement apprécié l’utilisation de décors réels pour la scène de l’aéroport.


Quant à la mise en scène des frère Russo, c’est toujours aussi efficace. Les plans sont bien choisi


(on aura droit à quelques plans iconiques, et bien sûr celui que tout le monde attendait)


, l’action est filmée avec soin. Chose intéressante pour ce film (et un peu comme leur précédent tour de piste d’ailleurs), on reste très souvent proche des personnages, ce qui donne à l’intrigue une échelle plus humaine. J’aime bien ce procédé, même si parfois ils forcent un peu trop dessus, ce qui empêche le film de prendre pleinement la dimension qu’il méritait.


Bref, Captain America : Civil War n’est pas mauvais en soit. Il tourne dans la moyenne haute du MCU. Il n’en reste cependant pas moins une petite déception, parce que je m’attendais à tellement plus, non seulement pour l’histoire qu’il pouvait potentiellement donner mais aussi après le succès de The Winter Soldier.


Du coup, cette petite déception fait d’avantage ressortir tous les points faibles scénaristiques ici et là, notamment les longueurs de la première partie et l’intrigue autour de Zemo (qui est véritablement le gros point noir ici, car responsable au final des problèmes des seconde et troisième parties, et même un peu de la première). Cependant, le film reste globalement fun et du pur divertissement ; en plus de proposer certains trucs vraiment chouettes et intéressants pour la suite. Malheureusement, le fait de réaliser avec ce film que finalement, bien que j’apprécie énormément le MCU, je ne sois pas autant attaché à ces personnages a aussi sans doute contribué à cette petite déception.


Ce film montre aussi le problème qu’a le MCU depuis un moment à décevoir sur des films attendus (je pense à Iron Man 3 ou Age of Ultron), à ne pas réussir à vraiment transcender ses histoires ; mais au final à proposer des films qui ne sont pas mauvais en soit. Ce n’est donc pas encore pour tout de suite qu’un film du MCU réussira à me convaincre pleinement comme l’ont pu faire le premier Iron Man ou Avengers, ou voire même prétendre à encore plus.

Créée

le 2 mai 2016

Critique lue 184 fois

vive_le_ciné

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