Encore un film bien américain dans toute sa splendeur avec des effets spéciaux encore et encore. Des explosions de tous les côtés qui heurtent la fluidité de l’histoire en elle-même.
Car oui, au départ, il y a bien un fond que l’on peut déceler : Steeve Roger, ce jeune américain qui au vu de sa condition physique ne peut être recruté en tant que soldat durant la seconde guerre mondiale. Mais faisant preuve d’obstination va pouvoir tirer son épingle du jeu et réussir à devenir le super héros qu’il n’aurait jamais pu devenir sans l’aide de la technologie du docteur Erskine.
Ce qui est intéressant avec Captain América, c’est qu’au cours de ce premier film, il n’a jamais oublié le faible qu’il a été et n’a jamais pris la confiance comme un multiple de compère avant lui. Et bien qu’il soit dopé aux hormones, ses super-pouvoirs ne le rend pas immortel ce qui permet d’édulcorer les passages dit trop « films américains »
Aussi fier de sa patrie soit-elle, beaucoup bavent sur les films américains or c’est toujours la même recette « American dream », par le travail, on réussi à obtenir ce que l’on veut, quitte à ce que certains passage deviennent irréalistes avant la fameuse scène d’amour vers la fin qui donne un peu plus de force au protagoniste.
En plus de cela, c’est toujours le canon de la beauté qui prime, avec ce beau grand blond qui incarne comme par hasard ce surhomme et qui peut avoir ce qu' il veut en un claquement de doigt, ce qui alimente les stéréotypes en tout genre.
Quand est-ce que l’on va nous proposer des méchants qui ont un minimum de cœur? On a l’impression dans ce genre de films qu’il y a que 2 camps qui s’opposent le bien et le mal, mais tout n’est pas manichéen. Une histoire plus poussée du docteur Schmitt aurait été bienvenue. Et sa mort, mais qu’est-ce qu’elle est nulle? C’est très vite expédié, et on ne comprend vraiment pas pourquoi l’énergie du cube cosmique devient trop puissant pour lui.
Heureusement que la fin propose une ouverture qui alimente l’intrigue, car sinon le suspens était quasi inexistant .