Captain America fonctionnera bien sur les gens qui, comme moi, sont sensibles au kitsch de guerre. De Hogan's Heroes à Black Sheep Squadron (Têtes brûlées), c'est surtout dans Wonder Woman (huh) que Captain America se retrouve, dans sa réjouissance à transformer les images de synthèse en préfabriqués qui sonne creux.
Sans l'ombre d'une croix gammée, il n'y a que la fin anticlimaxique au possible (et une assez mauvaise utilisation de Red Skull) qui gâche un peu la fête. Mais c'est déjà pas mal quand on voit les coups en mousse que donne Captain America en franchissant les lignes ennemies remplies de faux nazis. Il ne manque plus qu'une péloche un peu cracra pour qu'on s'y croit.