Viggo e(s)t Bo
Le réalisateur du film a t-il vu Vie Sauvage de Cedric Kahn ? En tous les cas il le devrait peut-être car, si ce dernier n'est pas un chef d'œuvre, il a le mérite d'être brutalement descriptif et...
Par
le 13 oct. 2016
148 j'aime
9
Quand il fait froid, tu n’allumes pas le chauffage parce que tu es étudiant, tu es tout seul et tu as encore un texte de Durkeim à lire. Il n’y a rien de mieux que de se blottir sous sa couette bien chaude. Elle est la promesse d’une nuit douce et confortable. Elle est la gardienne des rêves qui, pendant un temps, nous tiennent éloignés de toute l’agitation de la réalité.
C’est exactement ce sentiment de confort et de chaleur qui m’a embrassé dans le cinéma, alors que dehors nous vivions un des premiers déluges hivernaux.
À mon sens, ce film n’a ni plus ni moins que la prétention de nous adoucir, sans tomber dans le gnangnan ou être une utopie fantastique.
Bien malheureux sera celui qui, ici, cherche une réponse aux problématiques de nos sociétés modernes. Car, au contraire, ce film est un pur produit de notre temps. L’esthétique tout entière n’est pas sans rappeler la publicité instagram et le discours blogueur.
Doucement anarchistes et révolutionnaires pacifistes, nouveaux hippies venant en opposition aux consommateurs moyens, ignares et dégoûtants. Je ne vois là rien de surprenant.
L’évasion, la liberté, la nature, la douceur, l’érudition. Un modèle en remplaçant un autre, comme on les plante à la mode de chez nous.
Créée
le 14 oct. 2016
Critique lue 278 fois
2 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Captain Fantastic
Le réalisateur du film a t-il vu Vie Sauvage de Cedric Kahn ? En tous les cas il le devrait peut-être car, si ce dernier n'est pas un chef d'œuvre, il a le mérite d'être brutalement descriptif et...
Par
le 13 oct. 2016
148 j'aime
9
Ben vit avec ses six enfants au fin fond d’une forêt luxuriante du Nord-Ouest des États-Unis. Leur journée est rythmée par des entraînements physiques intensifs et de longues lectures sur des sujets...
le 23 oct. 2016
128 j'aime
6
Aussi difficile que cela puisse paraître, Matt Ross arrive parfaitement à se sortir du piège idéologique que pouvait lui imposer un film tel que Captain Fantastic. Le film, d’ailleurs, fait l’effet...
Par
le 14 oct. 2016
125 j'aime
3
Du même critique
A la hauteur d'un Macdo.
Par
le 9 mars 2016
1 j'aime
7 pour les jumelles incestueuses et Jonhy eczéma.
Par
le 8 févr. 2017