Maudit gazon !
Si on peut être ébloui par la lumière solaire qui se dégage des deux jeunes actrices qui portent ce drame, on n’est pas suffisamment aveuglé pour ne pas voir les gros défauts du film. Entre une...
Par
le 7 août 2018
2 j'aime
Si on peut être ébloui par la lumière solaire qui se dégage des deux jeunes actrices qui portent ce drame, on n’est pas suffisamment aveuglé pour ne pas voir les gros défauts du film. Entre une romance dramatique aux enjeux téléphonés et une symbolique peu subtile (p. ex. la figure de l’oiseau pour représenter l’envie de s’échapper d’un milieu social oppressant), on pourrait se raccrocher au portrait de cette société gitane et urbaine du 21ème siècle. S’il peut être éclairant, il n’en demeure pas moins problématique dans la nature de sa démarche. Bien que réalisé avec des acteurs gitans souhaitant dénoncer ce modèle archaïque, la réalisatrice est elle-même étrangère à cette communauté. Elle dénonce donc cette misère sociale, culturelle et intellectuelle d’un regard extérieur et paternaliste sans proposer quelque alternative hormis la fuite. De même que les personnages de son film sont stigmatisés par leur communauté, la communauté gitane se retrouve elle-même stigmatisée dans ce film. En avait-elle besoin ?
Créée
le 7 août 2018
Critique lue 1K fois
2 j'aime
D'autres avis sur Carmen et Lola
Si on peut être ébloui par la lumière solaire qui se dégage des deux jeunes actrices qui portent ce drame, on n’est pas suffisamment aveuglé pour ne pas voir les gros défauts du film. Entre une...
Par
le 7 août 2018
2 j'aime
Inévitablement, Carmen et Lola rappellera Rafiki : amour entre jeunes femmes, romance pudique, rejet par une société patriarcale et sexiste. Le traitement de ce premier film de l'espagnole Arantxa...
le 30 sept. 2018
1 j'aime
Je n'avais pas franchement prévu de le voir, mais l'occasion s'est présentée alors... Le plus réussi : la description de la communauté gitane, finalement peu montrée au cinéma, nous permettant...
Par
le 27 déc. 2018
Du même critique
Malgré un postulat malin et bien-vu, cette farce s’avère être finalement assommante et répétitive. Un casting prestigieux et beaucoup d’agitation pour pas grand-chose. Cela fait une vingtaine...
Par
le 10 déc. 2021
74 j'aime
3
Cette romance impose à son public le même phénomène que vit son héroïne : la dissociation cognitive. Des clichés à la pelle, un cinéma très illustratif, un scénario digne d’un roman de gare… pour...
Par
le 14 août 2024
15 j'aime
L’émancipation du patriarcat est au cœur de Love Lies Bleeding (de Rose Glass, USA, Royaume-Uni), célébrant le retour aux affaire de Rose Glass. La réalisatrice avait déjà fait forte impression avec...
Par
le 7 mars 2024
14 j'aime