Maudit gazon !
Si on peut être ébloui par la lumière solaire qui se dégage des deux jeunes actrices qui portent ce drame, on n’est pas suffisamment aveuglé pour ne pas voir les gros défauts du film. Entre une...
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le 7 août 2018
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Si on peut être ébloui par la lumière solaire qui se dégage des deux jeunes actrices qui portent ce drame, on n’est pas suffisamment aveuglé pour ne pas voir les gros défauts du film. Entre une romance dramatique aux enjeux téléphonés et une symbolique peu subtile (p. ex. la figure de l’oiseau pour représenter l’envie de s’échapper d’un milieu social oppressant), on pourrait se raccrocher au portrait de cette société gitane et urbaine du 21ème siècle. S’il peut être éclairant, il n’en demeure pas moins problématique dans la nature de sa démarche. Bien que réalisé avec des acteurs gitans souhaitant dénoncer ce modèle archaïque, la réalisatrice est elle-même étrangère à cette communauté. Elle dénonce donc cette misère sociale, culturelle et intellectuelle d’un regard extérieur et paternaliste sans proposer quelque alternative hormis la fuite. De même que les personnages de son film sont stigmatisés par leur communauté, la communauté gitane se retrouve elle-même stigmatisée dans ce film. En avait-elle besoin ?
Créée
le 7 août 2018
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