La poupée

Elle n'a pas assez de fesses à mon goût, mais quels seins ! Le ventre et le visage sont bien aussi.

Oui, désolé, l'intro peut paraître minable, mais le scénario est tellement mal développé que c'est ce qu'on retient le plus de ce film clairement pensé pour émoustiller les hommes. Le concept initial reste intéressant : une femme se fait violer régulièrement par une ordure mais ni elle ni son compagnon ne céderont à la facilité de la vengeance meurtrière. En attendant il ne se passe pas grand chose entre deux viols et le dénouement est un peu léger, mais les personnages sont sympas.

La mise en scène est un peu cheap, un peu maladroite, mais l'action reste lisible. Et surtout, le chef op' sait comment mettre en valeur ces courbes, si bien que le film pose question malgré lui : on ne ressent pas tellement la terreur face aux viols qui se succèdent du fait que l'héroïne est érotisée ! Ce n'est pas sans rappeler l'héroïne de Serpieri : Druna, qui évolue dans un cauchemar teinté d'érotisme. Les acteurs sont pas top, mais ça colle avec ce type de production ; et puis au moins ils ont une bonne tête et l'actrice principale, un bien joli corps.

Bref, une curiosité.