Que dire de plus, si ce n’est qu’on ne peut qu’être mort de rire devant un projet aussi ouvertement commercial. Fausse suite mais vraie arnaque, Carrie 2 n’entretient aucun rapport avec Carrie, si ce n’est par l’intermédiaire de flash back pour le moins discutables. Mais ce qui nous rend mort de rire, ce sont les nouveaux étudiants. Pour le coup, on a un authentique teen movie dans ce qu’il a de plus crétin et immature. Transposition à notre époque oblige, notre Carrie est aujourd’hui une gothique qui se nomme Rachelle, mais une gentille gothique, qui passe son temps à dessiner des belles arabesques et qui veut être gentille avec le monde. Mais les autres étudiants se moquent d’elle… parce qu’elle est gothique. Mais dans la classe, en cours de lettres, il y a un adolescent qui semble mâture, car il donne une lecture un peu trash de Roméo et Juliette… Ils commencent alors à se regarder dans le blanc des yeux, à nouer une relation… Ellipse temporelle de ma chronique de 40 minutes de films pour se rendre directement à la fin : la prom night qui est devenue ici une fête chez un pote. Rachelle y vient sûr que son intégration va mieux se passer. Et bien non ! Le gars qui l’a séduit, c’était juste un pari où il devait la baiser. Et il a filmé leur orgasme. On se retape alors les images de sex tape pendant que l’assistance se marre tellement fort que ça en devient risible tant ils simulent, et Rachelle a alors une sorte de montage au hachoir dans la tête composé d’accélérés, de zoom navrants, de gars qui rient… On ne pige plus rien, et là, le carnage commence, et elle bute la plupart des invités (avec des cds comme dans Hellraiser III, avec une pelle à cendre, avec du feu comme dans Wishmaster), avant que notre jeune gothique ne tue une bande d’étudiant de façon nanarde (une fille se prend des éclats de verre dans les yeux et tire donc sur le gars d’à côté en lui arrachant les couilles au harpon, avant de mourir de ses éclats de verres en surface des yeux). On conclut sur la love story entre l’ami de Rachelle qui regrette cette triste histoire et qui commence lui aussi à développer des dons bizarres. Certes, on se fait chier pendant une heure, mais y a une petite demi-heure étalée dans le film qui vaut son pesant de cacahouètes question comique involontaire.