Joyeux Bordel
Grâce, ou non, à une histoire de droit, il est possible de produire un James Bond sans passer par la société EON et la famille Broccoli, et cela porte sur Opération Tonnerre et Casino Royale, ce...
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Grâce, ou non, à une histoire de droit, il est possible de produire un James Bond sans passer par la société EON et la famille Broccoli, et cela porte sur Opération Tonnerre et Casino Royale, ce dernier changea plusieurs fois de mains depuis la première et précoce acquisition par CBS.
A défaut d'être vraiment convaincant, c'est un exercice de style très intriguant. Aussi impressionnant pour certains aspects, comme les moyens mis en oeuvre ou le casting complètement fou, que déconcertant pour d'autres. Le film mise beaucoup sur le côté parodique, ce qui entraîne de nombreuses bouffonneries, qui ne sont malheureusement que rarement drôles et ponctués, bien souvent, par une musique de cirque qui finit, elle-aussi, par lasser.
Casino Royale, qui débute donc sur un Bond anobli et à la retraite, ressemble surtout à un sacré et joyeux bordel, avec une intrigue déjà étrange, assez vite ennuyante et finalement guère compréhensible plus on avance dans le récit. Après, ce n'est pas là l'intérêt, qui est surtout de rentrer complètement dans le délire des auteurs mais peu de choses ne fonctionnent de ce point de vue là, que ce soit dans l'humour (très inégal), le rythme qui est souvent trop lent ou trop rapide ou les personnages, qui ne sont pas vraiment intéressants.
Il y a bien des bons moments, ceux où des comédiens de renoms semblent prendre du plaisir à être là, à l'image d'Orson Welles ou Woody Allen, ou tout simplement lorsque le cadre de l'histoire est bien retranscrit. C'est celui d'une ambiance typée de la deuxième partie de la décennie 1960, où l'on navigue entre érotismes, psychédélique et kitsch, quelques séquences recèlent de bonnes idées à l'image de la dernière partie du film, mais c'est bien trop insuffisant pour réellement convaincre sur le long terme, et ces éclairs de bonnes idées/séquences sont minoritaires.
Le charme, kitsch, érotisme et psychédélique des années 1960 ne suffisent pas à rendre Casino Royale, James Bond officieux, convaincant et savoureux, la faute à une bouffonnerie rarement drôle, un rythme mal géré et une cohérence totalement mise de côté et qui n'est pas rattrapé par l'atmosphère ou le casting royal.
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le 29 oct. 2014
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