Ce cher mois d'août par Chro
Par Jean-Philippe Tessé
Il y a quelques années, le premier long-métrage d'un jeune Portugais nonchalant, ex-critique de cinéma, ex Championship manager addict, éternel fan du Benfica, nous ravissait, nous maraboutait et nous consolait de tout avec un film de guérisseur appelé La Gueule que tu mérites. Il est sorti en France, personne ou presque ne l'a remarqué. Le deuxième film de Miguel Gomes, le jeune Portugais, a en revanche connu la gloire : Cannes (la Quinzaine des réalisateurs), parmi un bon millier de festival, un engouement hype et chic, et déjà - déjà ! c'est absurde - des rétrospectives (à Vienne et Buenos Aires par exemple) portant sur cette oeuvre prometteuse, oui, au moins, mais naturellement trop jeune (deux longs, et une poignée de courts-métrages dont l'un est sublime, certes). De ce qu'elle a montré, de ce qu'elle annonce (un troisième film en chantier autour d'une sombre affaire de crocodile), on sait déjà que son auteur aime à monter ses films les uns contre les autres. (...)
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