Cigogne perdue sans collier

Allez savoir pourquoi, ce film sans grande prétention m'a ému ! Cette cigogne égarée qui amène (enfin) une fille à son père 17 ans après sa naissance qu'il ignorait, m'a rappelé les meilleures bluettes américaines du temps de mon adolescence ! Genre Hayley Mills et autres !
On dirait un peu aussi "Alice au pays des merveilles" qui finit par se rendre compte que tous les artifices de la "Haute" ne valent pas un amour simple et désintéressé, et comme dirait un des comédiens au papa qui s'ignorait : "Tu n'as pas écouté ton coeur !"
Bon, c'est vrai que ce film n'aurait pas mérité un Oscar, mais la joie et l'optimisme de Amanda Bynes (dont c'est le second film) est tellement débordante qu'elle finit par nous convaincre et on s'amuse à batifoler à ses côtés, même si la fin de ce film se devine autant que la couleur du cheval blanc d'Henri IV !
Dommage pour elle que l'actrice n'ait pas connu une telle félicité dans sa vraie vie mais un autre destin bien moins rose que celui de son rôle.
Mais Kelly Preston (la maman de Daphné) dans un personnage plus modeste, joue elle aussi parfaitement son personnage, au point qu'on se demande pourquoi le père de Daphné se soit laissé séduire par un boudin agaçant et prétentieux !
Cerise sur le gâteau, la musique qui accompagne cette saga mi politique-mi sentimentale, est superbe.
Bref, ce passage à la cour royale d'Angleterre est bien plus sympathique aux yeux du républicain convaincu que je suis, que le récent mariage princier qui a pollué nos écrans en 2018 !
God save the republic !
La deux (RTNF) le 02.06.2018