Ce film met en relief les relations entre Laurent (Claude Rich) et Valérie (Anna Karina, au jeu et d'une beauté incroyable, ce n'est pas par hasard que Godard tomba amoureux de celle qui allait devenir son égérie.) qui se testent, mettent dangereusement à l’épreuve leur amour. Légèreté et gravité se mêlent intelligemment et la caméra de Michel Deville apporte une belle vivacité à l’ensemble, passant d’un couple à l’autre, avec de beaux cadrages sur deux ou trois personnages.
Les dialogues de Nina Companeez sont souvent assez brillants. C'est le début d'une longue collaboration avec le réalisateur
Ce soir ou jamais est ainsi un marivaudage élégant illuminé par ses deux acteurs principaux, séduisants à souhait. Françoise Dorléac y fait une apparition courte mais assez spectaculaire.

Chicago
6
Écrit par

Créée

le 20 juil. 2018

Critique lue 262 fois

1 j'aime

Chicago

Écrit par

Critique lue 262 fois

1

D'autres avis sur Ce soir ou jamais

Ce soir ou jamais
Hunkarbegendi
5

Jalousie

Ce soir ou jamais est le second film de Michel Deville. Sorti en 1961 et en noir et blanc, il nous montre une soirée entre amis. L'un des hommes recherche une comédienne pour une mise en scène et...

le 24 juil. 2024

1 j'aime

Ce soir ou jamais
inspecteurmorvandieu
3

Critique de Ce soir ou jamais par inspecteurmorvandieu

Le premier film de Michel Deville se déroule intégralement dans l'appartement de Laurent (Claude Rich), auteur dramatique qui y a réuni quelques amis et qui doit trouver d'urgence une comédienne pour...

le 20 oct. 2024

Du même critique

Delphine et Carole, insoumuses
Chicago
8

Un vrai combat bien avant Me Too

"C’est l’histoire d’une grande amitié entre deux amoureuses de l’image, l’actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos. Quelques mois avant sa mort (en 2009), celle-ci décide de faire...

le 31 janv. 2020

9 j'aime

1

Un peu de soleil dans l'eau froide
Chicago
9

Une femme admirable et bouleversante

Inconnue, elle était ma forme préférée, Je n’avais pas le souci d’être un homme, Et, vain, je m’étonne d’avoir eu à subir Mon désir comme un peu de soleil dans l’eau froide. Paul Eluard. Lassé de sa...

le 6 déc. 2015

8 j'aime

L'Été en pente douce
Chicago
7

L'été meurtri !

"L'été en pente douce" est plus un film d'atmosphère que d'autre chose. Ici, pas de scénario poussé très loin, pas de grandes intrigues. Mais tout y est juste, la jalousie, la bêtise, la rivalité, la...

le 3 sept. 2016

8 j'aime