Pas mon délire
J'ai quand même l'impression que le cinéma de Brisseau n'est pas pour moi, ce n'est pas que je n'en verrai pas d'autres ou que ce film ne m'a pas plu (beaucoup plus que les deux autres que j'ai pu...
Par
le 31 mai 2020
3 j'aime
1
Le site est en ligne, vous pouvez désormais revenir à vos activités habituelles. On vous remercie pour votre patience et votre soutien ! (Il est encore possible que le site rencontre quelques problèmes de performance)
J’ignorais à quoi m’attendre en démarrant « Céline » de Brisseau, n’étant pas familier du cinéaste et de son univers - et aussi, je dois l’admettre – peu attirer et sans envie particulière de donner une chance à un film de Brisseau… Jusqu’à aujourd’hui. Sûrement à cause de la réputation du réalisateur...
Je dois bien avouer que le film m’a agréablement surpris à bien des niveaux. Déjà, c’est formellement très joli, Brisseau à un sens du cadre assez fabuleux, esthétiquement, « Céline » est très agréable à visionner. Pour parfaire le tout, ce qu’il filme est aussi très beau, l’environnement de cette grande maison de campagne au milieu de la nature dans un petit village.
Ensuite, l’histoire de cette infirmière (Geneviève) prenant sous son aile cette fille (Céline) dépressive et suicidaire, lui rappelant par la même occasion par propre dépression passée, est très réussie. La relation qui se noue entre les deux femmes est touchante et les thématiques sont merveilleusement abordée. Au fur et à mesure du film, Céline devient en réalité la force de Geneviève, sa propre infirmière, comblant le vide de sa vie. C’est là tous le sens du caractère christique et fantastique que prend le film, ou Céline semble être devenu une sainte faisant des miracles. Elle est un miracle dans la vie morne et sans amour de Geneviève.
Le film offre de très beaux moments de poésie, mais aussi des moments presque effrayants (la scène de lévitation ou l’apparition de ce qui semble représenter la mort). J’ai beaucoup aimé la fin ou sous forme d’apparition, Céline guérit Geneviève de son mal, une allégorie du souvenir guérisseur d’un amour qui lui a tant apporté.
Je ne m’attendais pas à autant de douceur, surtout de la part d’un cinéaste avec une réputation aussi infecte. Vraiment très motivé pour découvrir d’autre œuvres de Brisseau. Une jolie découverte.
Créée
le 9 oct. 2022
Critique lue 68 fois
1 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Céline
J'ai quand même l'impression que le cinéma de Brisseau n'est pas pour moi, ce n'est pas que je n'en verrai pas d'autres ou que ce film ne m'a pas plu (beaucoup plus que les deux autres que j'ai pu...
Par
le 31 mai 2020
3 j'aime
1
Quatrième film de Jean-Claude Brisseau, Céline touche à ce qui est spirituel. A savoir une femme qui va s'élever à quelque chose de sacré après avoir reçue l'aide d'une infirmière chargée de...
Par
le 30 janv. 2020
2 j'aime
J’ignorais à quoi m’attendre en démarrant « Céline » de Brisseau, n’étant pas familier du cinéaste et de son univers - et aussi, je dois l’admettre – peu attirer et sans envie particulière de donner...
Par
le 9 oct. 2022
1 j'aime
3
Du même critique
Une tarantinade finnoise dont la seule originalité est de mettre à l’honneur– par la métaphore de l’irréductibilité du guerrier - l’insoumission de la Finlande à tous les empires totalitaires (URSS...
Par
le 23 mai 2023
18 j'aime
8
Je suis abasourdi par l’engouement autour de ce film, qui apparemment, serait le dernier chef d’œuvre en date. « Intelligent » ; « Profond » ; « Critique radicale » ; etc.Le plus amusant, ce sont les...
Par
le 27 août 2022
9 j'aime
3
«Alucarda» de Juan López Moctezuma (accessoirement producteur de quelques films du grand Jodorowsky) est une des bobines culte du cinéma bis mexicain. Le moins qu'on puisse dire est que cette...
Par
le 17 sept. 2021
8 j'aime