Ca sent le poivre...
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le 15 juin 2016
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Voici le pire cauchemar des opérateurs téléphoniques et surtout le pire cauchemar de tout cinéphile qui se respecte. « Cell phone » d’après le roman de Stephen King «Cellular», raconte l’histoire d’un signal émis par les portables transformant ses utilisateurs en tueurs sanguinaires. Sans avoir lu le roman, le film semblait sympa à en croire la bande annonce vue sur le Net. Au casting, John Cusack (aïe!) essaye d’endosser le rôle de Clay Riddell, dessinateur de bandes dessinées, ayant abandonné femme et enfant (Cliché ! Cliché !). Un an après, pris de remords (pas très vif le garçon !), Clay décide de faire table rase du passé et de prendre l’avion pour revoir les siens. A cet instant, un point commun nous unit avec le héros, le remord ! Celui d’avoir voulu voir ce film. Mais la curiosité hélas, l’emportera. Quand le chaos va s’abattre sur l’aéroport de Boston à travers les cellulaires des passagers, Clay (Cusack) va dévoiler tout son panel d’émotion (vous remarquerez que je ne mets pas de « s » à émotion). Bref Clay, hébété, le regard bovin (panel d’émotion N°1) ne comprenant pas trop ce qu’il se passe, décide de se mettre à plat ventre. À cet instant, le film va prendre une tournure cultissime, Clay impuissant, affolé (panel d’émotion N°1) va enfiler son bonnet ! Un bonnet magique qui le propulsera hors de l’aéroport à la rencontre de Samuel L Jackson (toujours pas à la retraite), chauffeur d’une rame de métro en panne. A cet instant, un point commun nous unit avec le métro, on rame ! Tout ça en un quart d’heure, le reste du film est aussi vide qu’une batterie de portable non rechargée.
Créée
le 23 sept. 2016
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